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Ciment de la cohésion nationale et vecteur de la justice sociale
Aujourd'hui, fête de la solidarité nationale
Publié dans La Presse de Tunisie le 08 - 12 - 2010

La Presse — Sous la conduite du Président Ben Ali, la Tunisie a réussi à donner l'image d'une entité solidaire où la stabilité et la cohésion sont acquises, et où toutes les franges du peuple, dans toutes les régions du pays, se sentent concernées par le développement multiforme réalisé et par la marche résolue qui se poursuit vers plus de prospérité, une qualité de vie meilleure et des liens toujours plus forts avec les différents groupes de citoyens à besoins spécifiques.
Cet attachement à la Tunisie, ce sentiment d'appartenance, cette responsabilité citoyenne sont le fruit d'une longue maturation où le concept de solidarité a joué peu à peu un rôle de ciment rapprochant et soudant les différentes catégories et la multitude des citoyens en une formidable dynamique nationale qui a su transformer de fond en comble la réalité du pays.
La Journée nationale de la solidarité, que nous fêtons tous les 8 décembre, est désormais à la fois une célébration de toute une culture de l'entraide et l'occasion d'une relance conceptuelle et concrètement matérielle de la solidarité. C'est un rendez-vous privilégié où les Tunisiens expriment solennellement leur attachement à voir tous leurs concitoyens profiter des fruits de la croissance et du développement acquis toutes ces années, grâce aux dons qu'ils font au Fonds de solidarité nationale «26-26». Un fonds qui a fait des miracles et qui n'a cessé de prospérer du fait de la foi qu'il dégage et des acquis qu'il aligne dans toutes les régions du pays.
L'aventure de la solidarité avait démarré dans ce que le Président de la République avait appelé les «zones d'ombre» du pays, dépourvues de toute infrastructure, où l'on vivait comme les hommes des cavernes, sans eau potable, sans électricité, sans structures de santé, sans instruction… Aujourd'hui, ces poches ayant été éradiquées, la solidarité s'attaque aux détails, traquant l'indigence et la marginalité là où elles se manifestent, et notamment dans les cités populeuses aux abords des grandes villes.
Désormais, la solidarité, devenue une obligation constitutionnelle, est un impératif présent dans toutes les sphères et tous les domaines, comme la conscience de toute initiative nationale, régionale, locale ou même individuelle. La notion de solidarité ancestrale islamique est ainsi réhabilitée et valorisée avec l'adhésion de tous les Tunisiens et leur contribution active.
Et l'Etat s'applique à promouvoir les initiatives et l'ensemble de la dynamique, à travers notamment tous les fonds et structures qui s'activent à quadriller la trame sociale pour colmater toutes les brèches et prévenir les insuffisances. Car la solidarité n'est plus, en Tunisie, au stade de l'assistance passive, elle s'applique désormais à intégrer les laissés-pour-compte, à promouvoir l'emploi et la création des microentreprises, à travers la Banque tunisienne de solidarité (BTS) et les associations locales de développement qui parrainent les microcrédits.
Le Fonds national de l'emploi (FNE) est un autre outil qu'alimente la solidarité sur le compte «21-21». Des fonds et mécanismes multiples veillent à étendre cet élan généreux.
En fait, la solidarité habite aujourd'hui toutes les démarches et tous les projets des pouvoirs publics. Car il est essentiel, dans l'entendement du Président Ben Ali, qu'aucun Tunisien ne soit laissé au bord du chemin. C'est pourquoi les populations à besoins spécifiques sont l'objet d'une attention toute particulière. Cela va des handicapés aux vieillards et aux enfants de conditions sociales précaires. Et même l'attachement à améliorer le positionnement des femmes dans la vie active ou encore à impliquer les jeunes dans la décision peuvent être considérés comme des actes de solidarité agissant à parfaire la cohésion du tissu social.
Grâce à la solidarité, tout citoyen ne conçoit plus son bonheur que dans un environnement citoyen où le besoin, les handicaps, la maladie, la solitude…sont correctement pris en charge par un élan de générosité sociale qui scelle la notion d'appartenance et dope la cohésion nationale.
Et cette solidarité traverse toutes les législations sociales et humanitaires du pays, en une trame balisante qui focalise la marche du pays dans tous les domaines, donnant corps à ce projet de société évoluée de progrès et de démocratie citoyenne qu'a initié le Chef de l'Etat un certain 7 novembre 1987.
Les réalisations du FSN
Depuis sa création, le Fonds de solidarité nationale (FSN) a contribué, en partenariat avec les autres parties, à la transformation du visage des zones d'intervention, et ce, à travers :
– Le désenclavement de 1.879 localités
– L'amélioration des conditions de vie de plus de 297.000 familles, soit l'équivalent d'un million 487.000 personnes
– La construction de 40.426 logements décents ainsi que la réhabilitation et la rénovation de 29.444 autres moyennant des investissements de 231.228.000 dinars
– L'aménagement et le bitumage de près de 4.602,2 km moyennant des investissements de 234.785.000 dinars
– Le raccordement de 73.579 logements au réseau d'électricité pour 149.296.000 dinars et l'approvisionnement de 86.600 familles en eau potable pour 116.651.000 dinars
– La réalisation et l'aménagement de 141 centres de santé de base moyennant des investissements de 6.394.000 dinars
– La réalisation et l'aménagement de 136 écoles pour environ 4.412.000 dinars
– La contribution à la réalisation du programme présidentiel de réhabilitation des quartiers populaires périphériques à la capitale et à certaines grandes villes pour 99 millions de dinars
– La contribution au financement des logements sociaux de la catégorie Foprolos I pour 3.053.000 dinars
– L'entretien de quartiers et de certains espaces de loisirs pour une valeur de 3.781.000 dinars
– La réhabilitation des centres pour handicapés et la construction de 5 unités de vie pour les enfants sans soutien familial pour un coût de 4.275.000 dinars
– La promotion de l'emploi et des sources de revenus par l'attribution d'aides au profit de 63.587 bénéficiaires moyennant des investissements de 93.345.000 dinars
– La contribution au Fonds mondial de solidarité à hauteur de 17.973.000 dinars
– La contribution au capital de la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (Bfpme) à hauteur de 5 millions de dinars
– La participation à la solidarité numérique au profit des familles aux revenus limités moyennant un million de dinars.
Trois phases
Depuis sa création en décembre 1992, le Fonds de solidarité nationale (FSN) a été investi de plusieurs missions réparties sur trois phases.
— Première phase : 1993-2000
Doter les zones d'ombre en équipements collectifs et commodités de base comme les pistes, les routes, l'eau potable, l'éclairage public, les logements décents, les établissements éducatifs et les centres de santé de base, en plus des espaces de loisirs.
Parallèlement, cette étape a été marquée par l'amélioration de la qualité de la vie à travers des aides et des crédits permettant de créer des sources de revenus et des opportunités d'emploi en agriculture, pêche, artisanat et petits métiers.
— Deuxième phase : 2001-2004
Les efforts du Fonds se sont axés, au cours de cette période, sur l'éradication des logements rudimentaires et leur remplacement par des logements décents.
— Troisième phase : à partir de 2005
Le Fonds s'est employé, notamment, à contribuer au financement du programme présidentiel de promotion des quartiers populaires périphériques aux grandes villes.
Au cours de chacune de ses étapes et parallèlement à son objectif principal, le Fonds a continué à renforcer les commodités de base, notamment dans les délégations prioritaires et les zones frontalières.
Il intervient, aussi, à travers l'octroi de crédits pour l'acquisition d'ordinateurs ou de logements. Pour rappel, depuis 2008, le Fonds aide les catégories à revenus limités à acquérir des logements sociaux.


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