La Presse — Le progrès est humain ou il ne l'est pas. Un principe universel adopté par la Tunisie, un pays qui avance à pas sûrs sur le chemin de l'excellence sous la sage conduite de son Président. Car que signifie croissance économique si les fruits de celle-ci ne sont pas équitablement distribués et s'ils n'ont pas un impact positif et durable sur le social ? C'est d'ailleurs son engagement indéfectible pour tout ce qui a trait au progrès social qui a valu à la Tunisie la première place des pays qui ont enregistré une progression constante de leur indice de développement humain (IDH). Celui-ci atteindra 0,810 en 2014, soit le même niveau que celui des pays développés. Performance parmi tant d'autres, réalisée grâce à une politique volontariste inaugurée depuis le Changement du 7-Novembre et qui a toujours considéré l'homme comme finalité de toute action. Grâce à un partenariat efficace et durable entre public, privé et société civile, les efforts se sont focalisés sur l'amélioration des conditions de vie des citoyens avec au centre l'équilibre régional, la solidarité entre catégories sociales et entre secteurs d'activité. L'investissement massif dans le capital humain est ainsi devenu une des particularités du modèle de développement tunisien caractérisé par la complémentarité entre l'économique et le social et imprégné des valeurs de solidarité, de dialogue, de tolérance, de paix sociale et de justice. Education, santé, logement, culture, sport, etc. autant de secteurs qui mobilisent d'énormes ressources afin que tous les Tunisiens puissent bénéficier des mêmes chances pour s'épanouir. Ainsi, les transferts sociaux atteignent aujourd'hui 11.550 MD (1/5 du PIB et 60% du budget général de l'Etat), soit sept fois plus qu'en 1987. De ce fait, chaque famille bénéficie d'un salaire additionnel s'élevant à 395 dinars par mois. Tout est donc fait pour que la société entière évolue harmonieusement et s'oriente vers les activités créatives et innovantes. Et ce n'est pas un hasard si la Tunisie est arrivée première dans le monde arabe en ce qui concerne la qualité de la vie (60e sur 194 pays avec 56 points sur 100). La Tunisie est, par ailleurs, classée première en Afrique dans les domaines de l'enseignement, de la santé et de la qualité de la vie et pays le plus pacifique du continent. Cela sans oublier les autres performances dans le domaine économique et des affaires. Tous ces efforts solidaires et harmonieusement conduits ont permis à la Tunisie de nourrir de légitimes ambitions quant à la possibilité de rejoindre le peloton des pays développés d'ici 2014, comme le préconise le Chef de l'Etat dans son programme «Ensemble relevons les défis». Ces derniers seront sans aucun doute relevés tous grâce à la politique clairvoyante et volontariste initiée en faveur de ces nobles objectifs. La Tunisie est, en effet, en passe de réaliser tous ses objectifs puisqu'elle est déjà très avancée sur le chemin du développement. Ainsi et au cours de l'année scolaire écoulée (2009-2010), le taux de scolarisation des enfants âgés de 6 ans a atteint 99,3% alors qu'il n'était que de 90% en 1981. Quant à l'espérance de vie à la naissance, elle est passée de 51 ans en 1966 à 74,6 ans en 2010. Le taux de mortalité des nourrissons a pour sa part régressé d'une manière remarquable pour atteindre 16,9 pour mille en 2010, alors qu'il se situait à 138,6 pour mille en 1966. Avec un taux de pauvreté à environ 3,8%, une classe moyenne formant 80% de la population et une écrasante majorité des familles propriétaires de leur logement (81% actuellement et 90% en 2014), la Tunisie est le pays du bien-être social par excellence. Rien qu'en examinant le taux d'accès à l'électricité en milieu rural (98,9% contre 35% au milieu des années 80), l'on peut facilement deviner ce progrès enregistré à tous les niveaux. Idem pour l'accès à l'eau potable en milieu rural qui atteint actuellement 93,9% contre 18% au milieu des années 70. Plusieurs autres indicateurs pourraient être alignés dans cet ordre d'idées tel par exemple le taux de couverture sociale qui frôle aujourd'hui les 96% (90,4% en 2006). Le meilleur d'entre eux restera sans doute celui de la stabilité politique, sociale et économique. La Tunisie ayant réussi à rester à l'abri de toutes les turbulences qui secouent la vie des humains un peu partout dans le monde. Une stabilité acquise grâce à un dur labeur et ce formidable effort d'investissement dans l'humain.