La région montagneuse près de Rio, dévastée par des pluies qui ont déjà fait plus de 500 morts, attendait avec anxiété de fortes précipitations pour hier vendredi 14 janvier alors qu'elle fait face à la pire catastrophe naturelle de l'histoire du pays. Selon un décompte fait par le site G1 du groupe de presse Globo, les inondations et éboulements de terrain provoqués par les pluies torrentielles, dans la nuit de mardi à mercredi, ont fait 506 morts. Le site UOL, pour sa part, a cité le chiffre de 501 morts. D'après G1, citant les municipalités concernées, on a dénombré 225 morts à Nova Friburgo, 223 à Teresopolis, 39 à Petropolis et 19 à Sumidouro. Confrontée à sa première crise depuis son arrivée à la tête du pays le 1er janvier, la présidente Dilma Rousseff a survolé la région et s'est rendue à Nova Friburgo. Elle a jugé que la nature n'était pas seule en cause dans cette catastrophe, qui, dans cette ville, a surtout touché des logements de fortune installés au pied des collines. "Se loger dans des zones à risque est la règle plutôt que l'exception au Brésil", a dit Dilma Rousseff. "Quand il n'y a pas de politique du logement, où vont vivre les gens qui ne gagnent pas plus que deux fois le salaire minimum ?" a-t-elle interrogé. Le gouvernement a déjà débloqué 780 millions de reals (350 millions d'euros) pour les sinistrés. Chaque heure depuis deux jours, des centaines de sauveteurs découvrent de nouvelles victimes sous les torrents de boue qui ont ravagé cette région connue pour la douceur de son climat, refuge préféré des habitants de Rio fuyant la chaleur de l'été austral. Au milieu des scènes de deuil et de désespoir de familles décimées, quelques "miracles" ont aussi eu lieu, comme pour cette femme de 53 ans, sauvée in extremis des eaux en furie par un mince filin jeté par des voisins, une scène passant en boucle sur les télévisions. Ou comme ce bébé de six mois, sorti indemne par les pompiers après être resté quinze heures enseveli sous la boue, blotti dans les bras de son père. Les médias ont souligné que cette tragédie était "la plus grande catastrophe naturelle de l'histoire du pays". Elle dépasse en effet les glissements de terrain de 1967 à Caraguatatuba, sur le littoral nord de Sao Paulo, donnés jusqu'à maintenant comme la catastrophe la plus meurtrière, avec 436 morts. La plupart des personnes qui ont trouvé la mort ont été surprises dans leur sommeil par des torrents de boue qui ont tout emporté sur leur passage, arbres, maisons, voitures. Confrontée à sa première crise depuis son arrivée à la tête du pays le 1er janvier, la présidente Dilma Rousseff a survolé la région et s'est rendue à Nova Friburgo. Elle a jugé que la nature n'était pas seule en cause dans cette catastrophe, qui, dans cette ville, a surtout touché des logements de fortune installés au pied des collines. "Se loger dans des zones à risque est la règle plutôt que l'exception au Brésil", a dit Dilma Rousseff. "Quand il n'y a pas de politique du logement, où vont vivre les gens qui ne gagnent pas plus que deux fois le salaire minimum ?" a-t-elle interrogé. Le gouvernement a déjà débloqué 780 millions de reals (350 millions d'euros) pour les sinistrés. Chaque heure depuis deux jours, des centaines de sauveteurs découvrent de nouvelles victimes sous les torrents de boue qui ont ravagé cette région connue pour la douceur de son climat, refuge préféré des habitants de Rio fuyant la chaleur de l'été austral. Au milieu des scènes de deuil et de désespoir de familles décimées, quelques "miracles" ont aussi eu lieu, comme pour cette femme de 53 ans, sauvée in extremis des eaux en furie par un mince filin jeté par des voisins, une scène passant en boucle sur les télévisions. Ou comme ce bébé de six mois, sorti indemne par les pompiers après être resté quinze heures enseveli sous la boue, blotti dans les bras de son père. Les experts expliquent l'ampleur du drame par la conjonction de rares phénomènes naturels et de l'urbanisation sauvage. Résidences secondaires, auberges et hôtels des quartiers aisés ont autant souffert que les habitations précaires des quartiers pauvres occupant illégalement des zones à risque.