Les directeurs des lycées dans le gouvernorat du Kef ont brandi la menace de présenter une démission collective lors d'une réunion tenue samedi au siège de l'Union régionale du travail au cas où ils ne bénéficieraient pas de "la protection et de la sécurité» requises . Ils ont demandé au ministère de tutelle de protéger les établissements scolaires des dépassements dangereux qui ciblent quelques responsables de ces établissements. Il convient de rappeler que les cours ont repris dans les écoles et lycées de la région, à l'exception de certains établissements éducatifs dans les délégations de Tejrouine, Kalaat Snan et Dahmani. Fondation de "l'Union des diplômés du supérieur en chômage" à Siliana Un groupe de diplômés de l'enseignement du supérieur en chômage à Siliana ont annoncé la fondation d'une nouvelle association sous l'appellation : "Union des diplômés du supérieur en chômage". M. Moëz Laâbidi a reçu un récépissé sous le numéro 392, signé par le premier délégué du gouvernorat de Siliana, avec délégation du gouverneur de la région. Cette association a été classée selon la déclaration parmi les associations caritatives à caractère social. Il ressort d'une déclaration de cette association que l'Union œuvrera à défendre le droit des chômeurs parmi les diplômés du supérieur à un emploi permanent. L'Union s'emploiera, également, à organiser et à assurer l'encadrement des diplômés du supérieur et des chômeurs, et à consacrer la voie du dialogue entre les différentes catégories sociales, les autorités concernées et les établissements publics et privés. Retour progressif à la normale à Kébili Kébili connaît un retour progressif à la normale malgré quelques marches revendiquant la démission du Premier ministre et de nouvelles modifications sur la composition du gouvernement provisoire. M. Néjib Hammadi, président de l'Union régionale de l'industrie, du commerce et de l'artisanat a indiqué que le retour de la vie à la normale demeure tributaire du rétablissement de l'ordre dans la région, du retour des agents de la sécurité à leurs postes, ainsi que des garanties nécessaires pour la reprise de l'activité économique. Il a, également, indiqué que certains entrepreneurs et responsables de sociétés de transport dans la région ont peur pour leurs équipements qui «risquent la déprédation».