• Des projets innovants à fort contenu technologique trouveront leur place dans ce mouvement vers le renforcement de la compétitivité. • Les petites et moyennes entreprises ont leur droit d'adhérer à cette nouvelle dynamique industrielle à condition d'élever leur taux d'encadrement et d'assainir leur situation financière. Les derniers événements qui ont eu lieu en Tunisie qui ont nécessité l'arrêt temporaire des opérations d'importation et d'exportation en plus de la conjoncture internationale déjà difficile ont mis à rude épreuve de nombreuses entreprises industrielles qui ont vu leur chiffre d'affaires à l'exportation diminuer sensiblement. Si certaines entreprises ont pu s'adapter aux changements des marchés extérieurs en faisant face à la concurrence grâce à un système de qualité adéquat, d'autres n'ont pas pu se positionner sur ces marchés. Le secteur industriel devrait relever au cours de la prochaine étape, en tout cas, plusieurs défis en tenant compte du développement technologique au niveau de la production, de la qualité et de l'innovation. D'où la nécessité de continuer à renforcer la capacité compétitive de l'entreprise en améliorant l'aspect technologique. Le but étant de relancer le tissu industriel pour accroître les exportations. Partenariat entre la recherche et les entreprises En plus de la consolidation de la compétitivité technologique de l'entreprise pour lui permettre de s'adapter aux mutations des marchés, il est nécesaire de donner la place qu'il faut à la recherche et à l'innovation. Le partenariat entre le secteur de la recherche et les entreprises industrielles peut être d'une grande utilité. Des nouveaux investissements à haute valeur ajoutée technologique sont même réalisables. Des projets innovants à fort contenu technologique trouveront leur place dans ce mouvement vers le renforcement de la compétitivité. Les petites et moyennes entreprises ont le droit d'adhérer à cette nouvelle dynamique industrielle à condition d'élever leur taux d'encadrement et d'assainir leur situation financière. L'adhésion aux réseaux de la recherche et de l'innovation permettra à ces entreprises d'intéger dans l'économie mondiale. Tout l'environnement de l'investissement doit, cependant, passer à un palier supérieur en simplifiant autant que faire se peut les procédures administratives en mettant en œuvre des incitations pour favoriser l'investissment. Les technopôles qui ont nécessité des fonds considérables pour leur réalisation et leur mise en exploitation doivent s'orienter davantage vers les projets ciblés à fort contenu technologique. Plusieurs projets sont déjà exécutés dans ces structures qui sont appelés à poursuivre leur travail. L'Etat a voulu atténuer les effets de la crise financière et économique mondiale sur les entreprises industrielles, notamment les entreprises exportatrices et à haute valeur ajoutée. D'où les mesures prises pour soutenir ces entreprises et leur permettre de continuer leurs activités. Car elles étaient sur le point de fermer leurs portes et de licencier les travailleurs. Certaines entreprises ont franchi ce pas malgré tous les avantages mis à leur disposition. Le souci était également de lancer une nouvelle génération d'entreprises, d'aménager des zones industrielles et de protéger l'environnement. Ces projets bien qu'ambitieux n'ont pas toujours donné les résultats escomptés.