• Des marques célèbres dans le domaine de la télécommunication qui ont ouvert leurs bureaux en Tunisie devraient bénéficier de toutes les conditions favorables pour qu'elles restent et se développent. Augmenter le débit de flux des données (ADSL) en rendant l'accès à certains sites difficile et en verrouillant d'autres n'a aucun sens. L'accès aux données ne peut être positif que si tous les sites sont accessibles. Le progrès dans le secteur ne peut pas se mesurer seulement par le nombre d'ordinateurs achetés ou les avantages fournis aux citoyens et aux chefs d'entreprise pour intégrer les nouvelles technologies, il se mesure surtout par la marge de liberté d'accès. Et dire que l'ancien régime a accordé peu de liberté d'accès aux données préférant concentrer ses efforts sur les aspects matériel et législatif. En effet, la Tunisie a mis en place une infrastructure de base solide en matière des technologies de la communication. Elle a même opté pour le haut débit conformément aux standards internationaux. Le secteur a fait l'objet également d'une libéralisation progressive conformément à un cadre juridique promulgué. Cela a permis de diversifier les prestations en diminuant un tant soit peu leur coût aussi bien pour les citoyens, l'administration que pour les entreprises. Ces services sont, cependant, sujets parfois à des problèmes techniques dans la mesure où ils ne sont pas accessibles ou faisant l'objet d' un dysfonctionnement. Attirer les grandes enseignes internationales Maintenant, quel est l'avenir des pôles technologiques et des centres de travail à distance qui ont été mis en place pour des millions de dinars ? Selon les spécialistes du secteur, ces structures devraient continuer à travailler avec le même rythme, voire plus pour attirer les chefs d'entreprise et leur permettre d'assurer une plus-value à leurs produits. D'ailleurs à la faveur de ces structures, plusieurs entreprises y ont pris place avec des produits à haute valeur technologique. Ce genre d'entreprise devrait être consolidé pour pouvoir commercialiser des produits ou des services technologiques à grande échelle et attirer les grandes enseignes internationales vers notre pays. Des marques célèbres dans le domaine de la télécommunication ont déjà ouverts leurs bureaux en Tunisie. Elles devraient bénéficier de toutes les conditions favorables pour pouvoir se développer. Ce sont des références pour d'autres firmes internationales qui ont l'intention de s'installer chez nous. Même si les compétences ont été formées dans ce secteur, le nombre est loin de satisfaire la demande de toutes ces firmes qui exigent des techniciens, des ingénieurs et de la main-d'œuvre spécialisée pas toujours disponible. Un autre problème a été constaté au cours des dernières années consistant en l'absence de complémentarité entre les secteurs public et privé. Cela a donné lieu à un manque de coordination au niveau des travaux de recherche, d'innovation et de créativité. Ainsi , les services et les contenus numériques destinés aux entreprises et aux citoyens se retrouvent limités. Cet état de fait est dû à la faiblesse de la fabrication des contenus numériques au niveau local. Le développement des services électroniques s'est fait lui aussi de façon timide ne répondant pas à l'évolution rapide de l'entreprise. Le haut débit au niveau des services de communications fixes et mobiles est bien limité. Et ce sont les citoyens et les chefs d'entreprise qui paient les frais de ces lacunes, qu'il faut d'ailleurs combler au plus vite si l'on veut promouvoir ce secteur, soutenir l'entreprise et créer de nouveaux postes d'emploi. Cela est d'autant plus vrai que les opportunités d'investissements à l'international sont réelles notamment pour ce qui concerne les services hors du pays d'origine (off shoring) et les services liés au technologies de l'information et de la communication sous licence. Un partenariat est même possible avec des grandes firmes qui cherchent des partenaires pour s'implanter dans notre pays et réaliser des projets d'envergure dans les domaines de la recherche et de l'innovation.