Cela fait maintenant deux mois, presque jour pour jour, que la compétition est à l'arrêt forcé. Aujourd'hui, la question est de savoir quand reprendra la compétition. C'est que les finances commencent à fatiguer, sans parler bien sûr de l'impatience des sportifs qui ont hâte de reprendre la route du stade. Naoufel Zahaf (président du CSS) «Gloire tout d'abord à la révolution et à nos martyrs. Par ailleurs, je lance un appel pressant à tous ceux qui ont le pouvoir de décision pour la reprise de la compétition afin de ne point hypothéquer l'avenir de notre football en particulier et du sport en général. La révolution ne mérite pas d'être pointée du doigt pour cet arrêt forcé. C'est trop dur pour les sportifs et pour les trésoreries des clubs, sans parler des supporters». Habib Hammami (trésorier du CSS) «Maintenant que la révolution a atteint ses principaux objectifs, il est temps de permettre à la vie normale de reprendre sous ses différents aspects, y compris le sport. J'en profite pour lancer un appel pour la reprise des activités sportives. Cela fait deux mois que les trésoreries des clubs sont à sec, CSS compris. Il est à souligner à cet égard que nos besoins en liquidités sont énormes. Au CSS, on est contraint de verser chaque mois entre 500 et 600 mille dinars pour les techniciens, les joueurs et les employés du complexe, ce qui constitue pour le moment un lourd fardeau difficile, sinon impossible à porter. Les feux sont au rouge. La question doit être résolue dans les plus brefs délais car la faillite guette». Kamel Zaïem (joueur) «Nous avons tenté, tant bien que mal, de préserver nos potentialités en tant que joueurs durant ces deux mois d'inactivité. Mais il est temps de rechausser les crampons pour reprendre avec la compétition. Que ce soit en présence du public, ou à huis clos, nous avons hâte de retaper dans le ballon». Lotfi Bousarsar (président du comité des supporters) «La reprise de la compétition constitue un motif supplémentaire pour reprendre la vie normale de tous les jours. Les sportifs en ont expressément besoin tout comme les autres composantes de la société civile. Ils seront assurément d'un grand apport pour le retour de la stabilité tant souhaitée».