La polémique est un luxe indécent en ces temps que vit notre pays. Aussi ne vais-je réagir à l'article signé Mezri Haddad (La Presse du 25 février 2011) qu'en corrigeant les informations inexactes qu'il comporte. Primo : Je n'ai jamais été décoré par Zine El Abidine Ben Ali. Dieu m'en a préservé. J'ai déclaré il y a deux ans, à même la télévision tunisienne Canal 21, que la Tunisie n'a jamais rendu hommage à mes travaux sur l'Islam et le Coran quand le gouvernement français m'a promu Chevalier des arts et des lettres. Secundo : Je ne parle jamais à quiconque de la carrière professionnelle de mon épouse. Par pure pudeur et pour seule preuve aisément vérifiable parmi tant d'autres, je n'ai jamais rencontré ni à son bureau, ni à dans tout autre espace public, son employeur.