D'abord, je félicite mon peuple de la réussite de sa révolution, de la désertion du «sauvegardeur de la patrie» et de la disparition «macroscopique» du RCD, l'une des structures mafieuses du pays. Malgré les dangereux défis en amont, je suis optimiste pour l'avenir de mon pays. Je souhaite la santé et le travail pour tous dans une Tunisie juste, pleine d'amour et de solidarité. Nous savons tous que le syndicat des médecins libéraux est incapable de défendre ses adhérent et de mener un combat syndical (c'est la principale raison de la fuite des médecins de leur syndicat), ils optent souvent pour les solutions les plus faciles en adoptant les décisions du «plus fort» condamnant les «plus faibles». Sauf une «poignée» de syndicalistes «libres» marginalisés dans les coulisses de la démocratie. Je rappelle que la CNAM est un «projet présidentiel» imposé par le dictateur déchu, sous forme d'une caisse d'assurance maladie, que sa crédibilité, comme la totalité des caisses et fonds sociaux du régime du corrompu Ben Ali, est le sujet d'une grande polémique. Je rappelle encore que plusieurs de mes confrères de la médecine libérale, qui ont mis leur temps, argent et savoir-faire au service des malades, ont été la cible d'un acharnement et d'agressions, organisés, et sans précédent, des «services» de la CNAM et de leurs «prolongements» au ministère des Affaires sociales (la commission sectorielle nationale), par la prise de mesures humiliantes, abusives et illégales, inspirées des idéologies fascistes du RCD (Haine—Répression—Exclusion). Dialogue : n.m.syn. délire, tu dis ce que tu peux, je fais ce que je veux. (Le Petit Robert de la CNAM (la dernière page)). J'invite le STML et le CNOM unis à protéger notre noble profession et à faire face à cette institution «mégalomaniaque» qui ne cesse, depuis son avènement, de nous partager (de «bons» et de «mauvais» médecins), à «punir» les «mauvais» (déconvotionnement, amputation des factures des honoraires…), à souiller leur réputation (fraudeurs, matérialistes...). J'invite aussi M. le président-directeur général de la CNAM à être au rendez-vous et «sauver» son passage par la CNAM, par des décisions «courageuses» qui s'élévent aux principes de la révolution de notre peuple: - La reconnaissance des abus - La réparation des dommages - La «transfusion», dans la direction médicale de la CNAM, d'un «sang jeune» révolutionnaire.