Le match est donc arrêté sur cette marque de 3 à 0 en faveur du CSS. Le public, à la suite du 3e but, a envahi le terrain, acculant l'arbitre à mettre fin à la rencontre car il était devenu impossible de continuer à jouer au football. La sécurité des joueurs, des responsables et des agents de l'ordre n'était plus garantie. On a vu des jeunes courant dans tous les sens, armés de tout ce qu'ils pouvaient trouver devant eux: des panneaux de publicité, des barres en bois, des fumigènes, des pierres… Un comportement inédit dans un stade où les supporters nordistes nous ont habitués à mieux. Ces actes sont à bannir de nos stades. Un travail d'encadrement est plus que nécessaire dans le camp du comité des supporters bizertins, dépassé par les événements et par cette vague de jeunes mécontents. De quoi ? On ne sait trop pourquoi ! Les responsables du CAB ont fait tout ce qui était possible pour protéger les visiteurs et regrettent de tels incidents. «On ne comprend pas cette furie ! On s'est rangé du côté de nos hôtes pour leur faire éviter des scènes de violence encore plus douloureuses. Je remercie les forces de l'ordre et tous ceux qui ont aidé à assurer la sécurité de l'équipe sfaxienne dans son ensemble. Fort heureusement, il n'y a pas eu de faille lors de son escorte. Nous déplorons encore une fois ces incidents à l'intérieur du stade. Nous nous efforcerons de travailler davantage pour encadrer au mieux tous ces énergumènes. Les prochaines réunions nous aideront à y voir plus clair», a déclaré M. Mehdi Ben Gharbia, président du CAB, désolé. Toute la famille cabiste, la vraie, s'excuse auprès des amis Sfaxiens.