Nombreux sont les jeunes qui ont fui la Libye avec leurs parents et qui se trouvent actuellement soit dans le camp d'Echoucha, à Ras Jedir, soit à Remada et Dhehiba, sur la partie ouest de la frontière tuniso-libyenne, au moment où justement tous les petits de la planète suivent normalement leur scolarisation. Et si le problème concernant l'éducation de ces enfants est presque résolu à Ras Jedir, avec la mise en place d'une «école», dans une tente, destinée aux petits réfugiés africains, il n'en est pas de même pour les jeunes Libyens, qui sont, d'ailleurs, beaucoup plus nombreux, à Dhehiba et dans les délégations voisines. Au début, il leur a été permis de fréquenter l'école la plus proche de leur résidence, puis il s'est avéré, avec le temps, qu'il leur était difficile de s'intégrer pour suivre des cours avec leurs frères Tunisiens, surtout que ces derniers se préparent, à l'heure actuelle, aux examens de fin d'année. Et comme parmi les réfugiés figurent des enseignants libyens, il a été décidé d'opter pour une autre approche qui paraît plus commode. C'est ainsi que dans les villes de Dhehiba, Médenine, Tataouine, Zarzis et Djerba qui abritent beaucoup de Libyens, le ministère de l'Education mettrait, en cas de besoin, à la disposition de nos hôtes quelques salles de classe dans des établissement scolaires, avec la logistique nécessaire. Les enseignants libyens s'occuperont du reste, en respectant la loi du pays et le programme de leur pays. Hold-up en plein jour D'autre part, des jeunes cagoulés et armés, d'après le gardien de nuit qui les a vus, ont attaqué les locaux du parc d'activités économiques de Zarzis. Ils se sont emparés d'une quantité de tabac pour narguilé estimée à 120.000 dinars. A bord de 5 voitures de location et d'un camion, ils ont commis leur forfait et ont pris tout bonnement la fuite. L'opération s'est produite dans la nuit de dimanche à lundi, vers une heure 30 du matin. Le lendemain, lundi, un autre groupe (ou peut-être le même) a attaqué de nouveau les dépôts de la zone franche. Les malfaiteurs ont usé cette fois de bombe à gaz contre un Libyen qui était sur les lieux, en plein après-miudi, à 14h00. Ils se sont emparés de 3 voitures importées par voie maritime de l'étranger, avant de prendre la fuite, sans être identifiés. A l'heure actuelle, c'est l'armée nationale qui a été dépêchée sur les lieux où elle monte la garde.