Plusieurs partis politiques ont dénoncé, dans des communiqués rendus publics mardi, les douloureux événements survenus dans la ville de Métlaoui (Gouvernorat de Gafsa), le week-end dernier, et qui ont fait des victimes et un grand nombre de blessés dans les rangs des habitants de la région, ainsi que des dégâts subis par certaines propriétés, à cause de la recrudescence de l'esprit tribal. Le parti "Al Watan" a incité les habitants de la ville et des localités avoisinantes à "intervenir de manière rapide pour mettre un terme à la discorde" et garantir une coexistence pacifique, exhortant le gouvernement de transition "à redoubler d'effort pour instaurer la sécurité et la stabilité dans la région." De son côté, l'"Alliance nationale pour la paix et la prospérité" a condamné "les tiraillements politiques implicites qui sont à l'origine de la provocation par les symboles de l'ancien régime de ces événements", appelant le gouvernement transitoire à ouvrir une enquête sérieuse et rapide pour identifier les personnes impliquées dans ces événements sanglants et "à assumer pleinement ses responsabilités dans le traitement des phénomènes de tension." Dans le même ordre d'idées, le Mouvement de réforme tunisien a invité le gouvernement, les partis politiques et les organisations de la société civile à "aider les sages parmi les citoyens des deux parties en conflit à mettre fin à cette crise", soulignant l'impératif d'"appliquer la loi et de sanctionner tous ceux dont la culpabilité dans ces événements est prouvée", afin de faire régner la sécurité. Pour sa part, le Mouvement des unionistes libres a dénoncé les incidents qui ont eu lieu à Métlaoui, lançant un appel aux habitants du bassin minier afin qu'ils "fassent prévaloir la raison" pour faire face ainsi à toutes formes de discorde et placer l'intérêt supérieur de la patrie au-dessus des calculs étroits.