«Il faut éclairer une vérité sur les résultats de l'équipe nationale, ce n'est en définitive que le fruit de l'effort des entraîneurs des clubs; bien qu'ils n'aient jamais été récompensés, le président de la fédération annonce toujours que nous procédons à une opération de relève depuis l'année 2003. Notons que la majorité des athlètes performants se sont sauvés clandestinement à l'étranger suite à la mauvaise atmosphère qui a régné dans le monde du judo dans notre pays. Aucune stratégie de décentralisation des ligues : la Ligue de Kairouan et celle du Kef ne comptent qu'une seule équipe chacune mais l'équipe de Béja est rattachée à la Ligue de Tunis dirigée par Mme Amira M'hirsi sans la moindre expérience! Pourquoi les autres gouvernorats ne sont-ils pas touchés par l'expansion du judo avec des ligues indépendantes? Le président de la FTJ se vante des résultats acquis durant 29 ans de règne, c'est ce qu'il y a de plus logique, c'est comme l'équipe du Brésil qui joue sans adversaire… une question se pose par elle-même: où sont passés les grands noms du judo tunisien : Hamadi Hachicha, Ali Soumer, Mohsen Mahjoub, Moncef El Felli, Mongi Rekik, Fethi Maâlej, Mohamed Hosni et la liste est longue. Il faut dire que le budget colossal de la FTJ nous permet d'office de prétendre décrocher des médailles à l'échelle olympique. Le judo tunisien c'est comme la révolution du 14 janvier, tous ceux qui ont profité des avantages non méritoires par le biais du dictateur et sa famille devront quitter la scène au plus vite. Il faut injecter du sang neuf qui va dans le sens des objectifs de la révolution. Il y a des gens dans le domaine sportif qui n'ont aucune dignité. C'est vrai qu'ils plantent tout le monde sauf quand il s'agit de renflouer leurs caisses en pillant et arnaquant tout ce qui bouge sous leurs airs de bons pères de famille consciencieux. C'est facile de s'accrocher au fauteuil pour ensuite venir bouffer au râtelier».