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Dans l'attente de nouvelles offres...
Pressions sur le marché du travail
Publié dans La Presse de Tunisie le 24 - 06 - 2011

• Les services de l'emploi ont enregistré 18.074 offres d'emploi, ce qui correspond à une diminution de l'ordre de 65.8% par comparaison avec la même période de l'année dernière
• L'encouragement des chefs d'entreprise pour le recrutement des diplômés de l'enseignement supérieur, à travers la prise en charge par l'Etat de 50% des salaires, a donné des résultats positifs, mais on demande plus...
La situation de l'emploi en Tunisie ne cesse de s'aggraver malgré les multiples initiatives prises pour impulser les investissements et créer de nouveaux postes. Il est vrai justement que depuis le soulèvement du peuple tunisien, les entreprises endommagées ou incendiées ont été contraintes de licencier des travailleurs. Le retour de ces entreprises à leur activité pourrait réintégrer ces travailleurs ou du moins une partie d'entre eux. On parle du licenciement de 10.000 travailleurs environ!
D'un autre côté, les travailleurs tunisiens en Libye qui ont réussi à regagner massivement la mère patrie doivent trouver un emploi pour pouvoir subvenir à leurs besoins. Ainsi, durant les cinq premiers mois de cette année, près de 35.000 Tunisiens travaillant dans ce pays ont plié bagage pour rentrer chez eux dans l'attente de jours meilleurs. En parallèle, les universités, instituts supérieurs et centres de formation professionnelle continuent à mettre sur le marché des milliers de techniciens et spécialistes de différents niveaux.
Atteindre les côtes italiennes
D'après les chiffres disponibles, les indicateurs de l'emploi ont enregistré une baisse au cours des cinq premiers mois de cette année par rapport à la même période 2010. Ainsi les services de l'emploi ont enregistré 18.074 offres d'emploi, ce qui correspond à une diminution de l'ordre de 65.8% par comparaison avec la même période de l'année dernière. Au nombre de 15.960 emplois directs – dont 4.194 au profit des diplômés de l'enseignement supérieur –, les nouvelles offres ne sont évidemment pas en mesure de satisfaire toutes les demandes.
L'une des solutions appropriées demeure incontestablement le travail à l'étranger dans le cadre d'une émigration légale. De nombreux jeunes préfèrent se rendre, en effet, dans un pays européen pour améliorer leur situation financière, acquérir de l'expérience avant de revenir, au bout de quelques années, en Tunisie pour lancer leurs propres projets. Certains jeunes utilisent des chalutiers destinés à la pêche pour voyager clandestinement, mettant leur vie en péril afin d'atteindre les côtes italiennes où généralement ils sont mis dans des centres de rétention dans des conditions précaires avant d'être refoulés vers leur pays. En fait, l'Europe ne veut plus de travailleurs émigrés, mais des spécialistes qui ont des contrats de travail en règle et assez d'argent pour le séjour – ou une famille disposée à les prendre en charge – et qui savent parler la langue du pays d'accueil. Les pays du Golfe offrent également plusieurs opportunités dans des spécialités diverses avec des salaires très confortables. D'où le travail important mené par l'Agence tunisienne de coopération technique (Atct) qui a traité les dossiers de 1.339 personnes intéressées pour aller travailler à l'étranger.
Des programmes continuent à être appliqués vu les avantages qu'ils procurent aux jeunes diplômés. C'est le cas, par exemple, des stages d'initiation à la vie professionnelle qui permettent aux jeunes de se familiariser avec le monde du travail pendant quelque temps. La rémunération est prise en charge par l'employeur et l'Etat. S'il donne satisfaction, il peut être, en principe, recruté par la chef d'entreprise. Malheureusement, il s'est avéré que certains promoteurs utilisaient ce mécanisme pour changer régulièrement de travailleurs. Durant la période indiquée, quelque 21.334 jeunes ont bénéficié de stages d'initiation à la vie professionnelle.
Accompagnement des promoteurs
L'encouragement des chefs d'entreprise pour le recrutement des diplômés de l'enseignement supérieur – à travers l'octroi de l'Etat de 50% des salaires – a donné par le passé des résultats positifs dans la mesure où plusieurs entreprises ont pu améliorer le taux de leur encadrement grâce au recrutement de nouvelles compétences. Malheureusement, ce programme a montré ses limites, notamment au cours de la conjoncture actuelle, puisque la baisse enregistrée est de... 98%. Même avec une aide publique substantielle, certaines entreprises n'arrivent pas à recruter et ne sont pas sûres de pouvoir payer au cours des prochains mois les employés déjà en exercice.
Un autre programme non moins important concerne l'accompagnement des promoteurs de petites entreprises. Ces derniers bénéficient de l'assistance nécessaire pour qu'ils continuent leurs activités dans les meilleures conditions en faisant face aux différents problèmes d'ordre conjoncturel. Ainsi, 5.248 promoteurs – dont 2.364 diplômés de l'enseignement supérieur – ont pu tirer profit de ce programme qui devrait se poursuivre au cours des années à venir, vu ses multiples vertus.
Des pressions réelles sont donc exercées sur le marché de l'emploi malgré les offres enregistrées. Ce qui a amené le ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi à mettre en œuvre un programme d'urgence visant à recruter un certain nombre de chômeurs dans diverses spécialités. En plus de la Fonction publique et des entreprises étatiques, le secteur privé est encore en mesure d'offrir de larges possibilités d'emploi. Le programme «Amal», qui permet aux jeunes d'accéder à l'entreprise pour améliorer leurs compétences en bénéficiant d'une subvention, n'avait pas l'intention de résoudre radicalement le problème de l'emploi, mais d'apporter un plus dans un paysage très compliqué.


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