A voir les Stadistes traîner la patte sur le terrain, on les croirait déjà en vacances. A peine deux minutes de jeu, et voilà Patrick Liewig manifester du geste tout son désespoir. Les Stadistes ont failli encaisser un but très tôt, et il a fallu tout le talent de Rami Jéridi pour sauver sa cage en deux temps. Heureusement que les Marsois ont l'habitude de rater le cadre. Sinon, la note aurait été salée. L'entraîneur stadiste a été beaucoup plus énergique que ses joueurs. Tout au long de la rencontre, le technicien français n'a pas cessé de haranguer ses troupes. Toutefois, son énergie a été vainement dépensée. Hormis Iheb Msakni et Marwen Tej qui se sont dépensés sans compter, le reste des joueurs étaient aux abonnés absents. A les voir traîner les pieds sur le terrain, on croirait qu'ils sont déjà en vacances. Par ailleurs, Tej et ses camarades n'ont créé qu'une seule occasion digne de ce nom durant la période initiale. Après la pause, ils ont légèrement fait mieux, en créant deux occasions dont l'une a été concrétisée, leur permettant de revenir à la hauteur de leur adversaire du jour. Méconnaissables ! Ce qui intrigue dans la prestation des "Rouge et Vert", c'est qu'ils étaient tout simplement méconnaissables. A se demander si l'équipe, qui a donné la réplique avant-hier à l'ASM, est celle qui a atteint les demi-finales de la Coupe de Tunisie? On peut comprendre l'inquiétude d'un footballeur en cas de retard de paiement. Mais une fois qu'il foule la pelouse, il est tenu de fournir un rendement. Car un émolument peut toujours être honoré même avec du retard mais un match joué n'est jamais refait. Staff technique et joueurs doivent trouver la bonne formule pour terminer la saison sur une bonne note, notamment en Coupe de Tunisie. Quant aux responsables actuels du Stade, ils sont tenus de trouver des sources de revenu au club.Sinon, ils n'ont qu'à céder la place. Pourvu qu'on retrouve le Stade qu'on aime!