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Opinions


Par Dr Rejeb Haji
Tous les partis politiques visent à bâtir une société idéale où règneraient la justice, la liberté et la prospérité. Les expériences tentées dans différents pays, de différentes cultures, ont échoué à réaliser cet objectif. Certes, il ne saurait être question d'ignorer les progrès accomplis dans ces différents domaines, mais cette progression n'a été ni uniforme, ni en phase partout et de toutes parts. Les soubresauts historiques du siècle dernier et de celui qui commence nous le rappellent à l'évidence.
La situation actuelle de notre pays nous inquiète. Les difficultés d'existence grandissent et l'incertitude du lendemain pèse lourdement sur notre vie à tous. Jour après jour, ce sont des usines fermées, des travailleurs licenciés... Comme les hommes providentiels avec le charisme, le rayonnement, la transparence et l'autorité morale nécessaires ne sont plus que des références, les partis politiques tentent de s'y substituer. Ces derniers, aux financements souvent occultes, soutenus par des organismes de la société civile et des moyens d'information, sans norme et sans contrôle, loin de constituer un gage de démocratie nous proposent une série de promesses. Mais ni les moyens de tenir ces dernières, ni leur quantification et encore moins leur financement ne sont évoqués. Les solutions font largement défaut dans leurs programmes, quand ces derniers existent. Pourtant, les problèmes de notre pays sont identifiés.
A titre indicatif, il faut moderniser l'agriculture, développer l'industrie, réformer l'enseignement, assurer un emploi à tous, réorganiser la santé, doter chacun d'un logement décent, réduire les inégalités, corriger les déséquilibres sectoriels et régionaux, lutter contre la pauvreté, stabiliser les prix et la monnaie... mais également promouvoir la liberté, la dignité et le bonheur de chacun.
On est en droit de se poser des questions à ce sujet. Les échanges et débats vont-ils avoir lieu sur ces thèmes ? Quelles sont les solutions proposées par cette multiplicité de partis, qu'ils soient de droite ou de gauche? Avec quels financements vont-ils les réaliser et dans quels délais ?
Il est à craindre déjà que cette multiplicité qui n'apporte à ce jour aucune contribution ni à la pensée, ni à la spiritualité, va aboutir à polluer le paysage politique et atteindre ainsi les fondements de ce modèle démocratique dont nous cherchons à jeter les bases, selon une démarche propre teintée de " tunisianité ". En effet, au lieu de soulever les masses, elle ne fera que semer le doute et par suite, l'indifférence générale à l'égard du politique. Or pour affronter la situation précaire, aux contours imprécis et imprévisibles, laissée par les " novembristes " et pour sauver notre économie du désastre, la seule voie passante demeure l'obligation de souscrire à des projets susceptibles d'être inscrits dans les faits et d'inspirer des programmes d'action garantissant la sécurité, la liberté et la forte croissance économique source d'emplois et de revenus.
C'est dans cette catégorie de pensée que s'inscrit la révolution de janvier 2011 et sur cette base que les partis politiques regroupés en petit nombre, après échanges et débats, doivent placer, dans la durée, leur action politique pour aider à changer les conditions des Tunisiens afin de les propulser sur la voie du progrès. Une nouvelle gouvernance pour gérer notre pays autrement permettra de minimiser l'écart entre les promesses et la réalité.
Pour cela, l'urgence est de mobiliser toutes les énergies, de la participation de tous les citoyens à l'effort collectif. Au-delà des classes sociales, de génération, de milieux de vie, il s'agit de répondre aux besoins de la population, tel est le but essentiel de toute politique économique. Attentif à la vie quotidienne de nos concitoyens, faisant confiance par-dessus tout à l'esprit d'innovation et à l'intelligence, cherchant le dialogue et la confrontation des idées et des projets, c'est le message de la révolution de janvier perçu par un citoyen de base. Une telle mission ne peut être conférée, en aucun cas, à ces Hautes commissions non représentatives dont la composition reste floue et dont les membres, pour la plupart d'illustres inconnues, s'arrogent en plus le droit de décider de notre avenir, en nous imposant leurs procédures et en nous dictant leurs lois. Outre le signal fort qui leur est envoyé jusqu'à ce jour, par la faiblesse des inscrits, les sondeurs d'opinion, même dans leur illégalité, le confirmeront sans doute, quelle que soit leur échantillon et quelle que soit la méthode qu'ils adoptent celle des quotas ou la méthode aléatoire (voir notre article publié par La Presse le 25 juillet 2011 : Le sondage, une éthique...). Seul, à l'heure actuelle, l'Institut national de la statistique (INS) est apte à diligenter un sondage d'opinion. Cette institution indépendante qui devrait être rattachée à la présidence, regorge de professionnels dans le domaine de la statistique et dispose, en plus, d'échantillons représentatifs. Faisons-lui confiance pour nous éclairer sur l'état de l'opinion publique et sur la représentativité des partis et des organisations non gouvernementales.
Tout en laissant les membres de ces commissions se chamailler dans leur tour d'ivoire et par-delà nos divergences sur les méthodes, l'engagement responsable est le seul moyen de s'accomplir dans l'action et de faire évoluer la réalité vers l'idéal dont nous rêvons tous, sans distinction de formation, de région, de religion et d'âge. C'est dans ce sens que le devoir nous interpelle et nous appelle à aller nous inscrire sur les listes électorales. Ce geste a une importance capitale pour notre vie et pour notre pays. C'est la seule bouffée d'air face à l'atmosphère de grisaille qui caractérise cette phase transitoire. Par notre bulletin de vote ensuite, le 23 octobre 2011, du plus petit village aux grandes villes, chaque voix compte pour mettre fin "au transitoire" et " au provisoire". Nous serons tous alors le rempart nécessaire pour barrer la route aux opportunistes, à ceux qui tentent d'accaparer la révolution et à ceux qui travaillent à son échec, à l'intérieur et à l'extérieur du pays. La révolution est la nôtre. Nous sommes pleins d'optimisme et à la hauteur des nouvelles exigences, capables d'assumer la responsabilité historique dans la conduite de la nation et la sauvegarde de sa destinée. Nous remporterons, sans doute, toutes composantes de la société confondues, la bataille de l'espoir.


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