Revenant de six mois de prêt, le pivot "sang et or" espère bien rejouer. Dès ce soir... Vous revoilà à l'Espérance et convoqué en Ligue africaine... Les responsables du club m'ont demandé de retourner. Je suis un enfant du club. Je suis à la disposition de l'Espérance. Je ne suis pas étranger à l'ambiance du Parc B, ni celle des grands matches, particulièrement ceux de la Ligue des champions. Je souhaite évidemment apporter le plus escompté et être à la hauteur de la confiance des supporters espérantistes. Avez-vous été surpris par cette convocation de retourner à l'EST? Au contraire, je m'attendais à cette convocation. Tout le monde sait que ma sortie de l'Espérance n'était pas une affaire de football. Au fait, c'est moi qui ai préféré quitter le club vu que l'ancien staff technique ne m'a pas donné ma chance. En me limitant seulement aux entraînements, j'ai senti que je régressais. C'est pourquoi, j'ai préféré passer à l'ASM sous forme de prêt. Je ne suis pas revenu pour régler mes comptes avec quiconque. Tout ce que je peux dire, c'est que le courant ne passait pas entre moi et l'ancien entraîneur et que je suis revenu à de meilleurs sentiments. Le passage sous forme de prêt à l'ASM a-t-il été bénéfique? Je remercie le staff technique et les joueurs qui m'ont bien accueilli pendant les six mois que j'ai passés avec eux. Nous avons effectué un bon parcours durant la phase retour. J'ai disputé neuf matches avec l'ASM, ce qui m'a permis de rester en compétition. Nous sommes passés de 12 à 30 points. Les Marsois ont exprimé le souhait que je renouvelle l'expérience avec eux. Mais je suis sous contrat avec l'Espérance. Je ne peux donc négocier avec un autre club. Mais le plus important, c'est que je voulais ce retour à l'EST. Il faut dire que c'est mon passage à l'Avenir qui m'a permis de retrouver l'ambiance du Parc B et d'acquérir la confiance du nouveau staff technique. Car, quand j'avais débarqué à La Marsa, je souffrais d'un excès de poids. Le premier match pour lequel vous êtes convoqué vous opposera ce soir au Widad... Il y a souvent une forte pression avant un match, particulièrement quand on joue la phase de poules de la Ligue des champions. On parle beaucoup du match et on se fait plus d'un scénario dans la tête avant de fouler la pelouse. Mais un match ne se gagne pas par la parlote et la pression. Si on est dans un grand jour et qu' on se concentre sur son sujet à l'entame du match et jusqu'au coup de sifflet final, on est capable du meilleur. La confrontation de ce soir vaut six points. Une victoire nous permettrait de prendre le large et de mettre un pas en demi-finale. Pensez-vous pouvoir assurer ce soir votre retour sous les couleurs "sang et or"? L'essentiel est que l'équipe ramène trois points de Casablanca. Depuis mon retour au Parc, il y a 15 jours, je me donne à fond à l'entraînement, notamment sur le plan physique. Je me sens tout à fait prêt à jouer. Ça dépendra des choix de l'entraîneur. Personnellement, je ne veux pas être obsédé par l'idée de devoir jouer impérativement. C'est en travaillant dur qu'on y arrive. Je veux juste qu'on m'accorde ma chance. Je pense également qu'un footballeur professionnel est appelé à se donner à fond en premier lieu aux entraînements pour être fin prêt quand l'entraîneur a besoin de ses services. Au fond de moi, je croise les doigts pour prendre part à la rencontre de ce soir et d'endosser de nouveau un maillot qui m'est cher.