• Les expériences réussies de lutte contre la désertification seront présentées et discutées lors d'un atelier régional qui se tiendra fin 2011 • Dans le cadre de la préparation de cette manifestation, un important document présentant les meilleures expériences sera élaboré par l'observatoire. La désertification ne cesse de préoccuper les responsables tunisiens vu la gravité du problème, notamment dans certaines régions du Sud. La rareté de l'eau, l'absence des activités économique et l'exode des habitants vers les grandes villes constituent, à vrai dire, les principaux problèmes qui mènent tout droit à la désertification. Certes, plusieurs programmes ont été mis en place par le passé dans le cadre de la coopération internationale et, notamment, en application à la Convention internationale de lutte contre la désertification, mais les résultats enregistrés ne répondent pas aux attentes de la population. En effet, l'on constate encore, dans certaines zones du Sud, un abandon de la terre et des familles qui vivent au-dessous du seuil de la pauvreté. D'où la nécessité de trouver en urgence des nouvelles solutions en exploitant les opportunités qui se présentent sur la scène mondiale. A noter que la stratégie décennale de la Convention de lutte contre la désertification qui s'étale de 2008 à 2018 donne toute l'importance au partenariat mondial qui vise à lutter et à prévenir la désertification et la dégradation des terres. Il s'agit aussi d' atténuer les effets de la sécheresse dans les zones touchées en développant, par exemple, des activités économiques avec l'implication effective des habitants dans le cadre d'une approche participative. Profiter des mécanismes mis en place En définitive, les objectifs stratégiques consistent à améliorer les conditions de vie des populations touchées ainsi que l'état des écosystèmes en question. Les actions à entreprendre devraient dégager des avantages généraux, en mobiliser les ressources nécessaires dans le cadre d'un partenariat efficace, impliquant les acteurs nationaux et internationaux. La Tunisie peut donc profiter des mécanismes mis en place en vue de mobiliser les ressources financières nécessaires afin de pouvoir réaliser ses projets au profit de la population ciblée. C'est que la mobilisation des ressources reste l'une des principales priorités de la stratégie du mécanisme mondial. Ce mécanisme s'intéresse aussi à la promotion de l'échange d'expériences et au renforcement des capacités en matière de mobilisation de ressources dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Chaque pays a certainement développé des stratégies locales pour lutter contre la désertification et il serait intéressant de les partager pour en faire profiter toutes les régions touchées par ce phénomène qui tend à se propager davantage à l'avenir, si des actions préventives ne sont pas menées à court et moyen termes. L'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) peut être considéré comme une plateforme de partenariat Nord-Sud-Sud. L'objectif étant d'instituer des mécanismes capables d'identifier, de partager et de valoriser les initiatives et les programmes de lutte contre la désertification et de gestion rationnelle de l'environnement. C'est dans ce cadre d'ailleurs que l'observatoire en question, et en partenariat avec le mécanisme mondial concerné, se propose d'organiser un atelier régional sur le potentiel de transfert de technologie entre les rives Nord et Sud du Sahara. Dans les pays du Nord, plusieurs technologies adaptées à la sécheresse ont été mises au point et elles peuvent être d'un grand apport pour la population habitant les zones qui connaissent un déficit pluviométrique. L'atelier à organiser se penchera particulièrement sur l'identification des domaines ou thématiques ayant un potentiel réel en matière de lutte contre la désertification. Il sera procédé également dans le cadre des travaux à l'analyse d'expériences réussies de techniques et de bonnes pratiques de lutte contre la désertification réalisées au niveau d'une sous-région et pouvant être transposées à une autre. Dans le cadre de la préparation de cette manifestation, un important document présentant les meilleures expériences sera élaboré par l'observatoire. Il constituera un document de référence et de base pour les travaux de l'atelier. Plusieurs thèmes peuvent être abordés par ce document comme les expériences (à titre indicatif) portant sur des techniques de restauration et de réhabilitation des terres, la construction d'ouvrages, les technologies de surveillance à travers l'observation spatiale, de communication... Toutes autres expériences visant la lutte contre la désertification et qui peuvent potentiellement être transférées d'une sous-région à une autre sont acceptées. Les experts intéressés par ces thèmes peuvent contribuer à la préparation dudit document en proposant un exemple de technologie/technique de lutte contre la désertification en veillant à axer les points autour du contexte, de la présentation de la technique (objectif, mise en œuvre et résultats). Les contributions, de cinq pages au maximum, doivent être transmises avant le 17 septembre 2011 par courrier électronique ([email protected])