Le nombre des réfugiés libyens dans le gouvernorat de Tataouine a enregistré, ces derniers jours, une nette baisse. La plupart d'entre eux ont déjà quitté le camp de Dhehiba. Par contre, la présence de Libyens dans les souks et les rues de Tataouine est toujours perceptible car ils font la navette entre les villes de Jebel Gharbi (Libye) et Tataouine pour subvenir à leurs besoins en produits de consommation. Le rôle du comité régional du Croissant rouge tunisien (CRT) se limite désormais à la distribution de quelques produits alimentaires et à la prestation des premiers soins, alors qu'il assurait, depuis le mois de février, pas moins de 200 consultations médicales par jour. « Les aides humanitaires internationales destinées aux réfugiés libyens ont, considérablement, baissé »,s'est plaint le président du comité régional du CRTSlaheddine Madani. Il a souligné que le rôle de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est limité aux visites des réfugiés et que le bureau du CRT, à Tunis, a ignoré les efforts déployés en faveur des réfugiés par le comité régional du CRT.