Cinquante-quatre listes électorales enregistrées, 336.000 électeurs inscrits de leur propre gré, 192.000 autres qu'on essaie d'aider dans l'opération d'inscription et 156 agents d'enregistrement, bénéficiaires du programme Amal: ce sont les principaux acteurs dans le démarrage des travaux de l'Instance régionale indépendante pour les élections à Bizerte. Mais dans les listes qui ont déposé leur candidature à l'élection de l'Assemblée constituante du 23 octobre, il y a beaucoup de chiffres qu'il est utile d'évoquer pour les électeurs. La moyenne d'âge des candidats dans les différentes listes de la région de Bizerte est de 45 ans, selon M. Chékib Ayadi, président de l'Irie. La tranche d'âge de 23 à 30 ans représente 24% du total, celle des 30 à 40 ans, 29%, celles des 40 à 50 ans, 25%, tandis que les 50 à 60 ans représentent 16% et les 60 ans et plus 5%. Ils sont au total 311 candidats hommes et 256 candidats femmes. Les métiers de chacun d'entre eux sont aussi nombreux que divers. C'est ainsi que l'on peut relever 48 fonctionnaires de l'Etat, 45 professeurs dont 3 universitaires, 110 cadres dont 68 supérieurs, 26 femmes au foyer, 76 étudiants, 23 chômeurs, 11 retraités, 14 médecins, 1 pharmacien, 24 avocats, 27 instituteurs, 35 directeurs, 21 ingénieurs, 24 ouvriers, 5 agriculteurs, 1 bijoutier… 207 bureaux de vote Après avoir stabilisé le nombre des électeurs «retardataires» (43% du chiffre global) et leur avoir permis de choisir le bureau de vote jusqu'au 30 septembre, l'étape suivante est de mettre en place les bureaux de vote. On a prévu 207 écoles primaires à cet effet pour couvrir «l'événement» dans tout le gouvernorat et le nombre de salles de classe fixé pour l'opération, 340, variera selon celui des électeurs dans la délégation concernée. Un président est affecté dans chaque salle et 680 membres en tout veilleront au bon déroulement du vote, supervisés par des observateurs locaux et étrangers de l'ONU et 1.500 autres de l'Union européenne. Par ailleurs, on a appris que des membres de l'Irie iront très prochainement en Pologne et en Roumanie notamment pour échanger leur savoir-faire, leur expérience, petite mais ô combien utile, dans la préparation d'élections démocratiques. Enfin la campagne électorale débutera le 1er octobre prochain. A cette occasion, les forces de l'ordre (police et armée nationale surtout) ont été appelées à apporter leur contribution dans le domaine de la sécurité.