L'habile milieu défensif «sang et or» Khaled Mouelhi vit la première expérience continentale de sa carrière. Il a été un des acteurs les plus en vue au cours de la demi-finale aller face à Al Hilal dans le chaudron d'Oum Dormane. Vous ramenez du Soudan une victoire qui confirme l'élan explosif des «Sang et Or» dans cette Ligue des champions… Notre détermination, notre maîtrise tactique et notre solidarité ont prévalu au cours de notre match face aux Soudanais qui ne s'attendaient pas vraiment à ce que nous déployions toute cette énergie offensive. Pourtant, vous devez admettre qu'après le but de M'sakni, vous n'avez pas su exploiter la désorganisation de la défense adverse… Certes, le but de M'sakni au tout début du match nous a donné des ailes pour imposer notre loi à l'entrejeu. Nous aurions pu facilement ajouter trois autres buts lors de la première mi-temps, mais nos attaquants ont manqué d'opportunisme face aux buts soudanais. «Notre intelligence a prévalu» Cela a fait que la seconde période a été pénible pour vous… Je ne le pense pas. A la reprise, nous avons su gérer notre avance avec intelligence. N'djeng a ainsi raté une occasion en or pour tuer le match, mais le gardien soudanais s'était montré vigilant. Il est bon de souligner que la chaleur, l'humidité et la pression tout à fait logique d'Al Hilal nous ont un peu gênés lors du dernier quart d'heure. «L'EST aurait pu marquer d'autres buts» Vous voilà donc tout près d'une deuxième finale consécutive… Il reste quatre-vingt-dix minutes à jouer pour confiner notre qualification en finale. Notre victoire par un but à zéro à Oum Dormane nous facilite beaucoup la tâche dans la perspective du match retour même si rien n'est encore joué. Il faut toujours se méfier de la réaction des Soudanais qui ont l'habitude de s'exprimer beaucoup mieux à l'extérieur. D'autant que la deuxième manche va se jouer à huis clos! Dans un tel contexte, on se sent vraiment très mal. Il n'est jamais facile de jouer à huis clos. Cela devient psychologiquement stressant. Quand on joue en présence de ses supporters, on se dépense davantage. En demi-finale, ça fait mal. Nous n'allons, en tout cas, ménager aucun effort en vue d'atteindre l'objectif suprême.