Le Parti de la culture et du travail : une profession de foi maghrébine Le président du Parti de la culture et du travail (PCT), Hafnaoui Amairia, a indiqué que le nombre élevé des listes indépendantes candidates à l'Assemblée nationale constituante, dépassant, dans certaines circonscriptions, les 40% de l'ensemble des listes, "est gênant et peut bloquer l'instauration de la démocratie". La tête de liste du PCT dans la circonscription de Tunis 1 a estimé lors d'un meeting, organisé hier à la maison de la culture à la cité Ezzouhour, que "les nombreux partis politiques et références idéologiques que la Tunisie a connus après la révolution du 14 janvier peuvent contenir les différentes orientations et convictions". M. Amairia a mis l'accent, par ailleurs, sur le soutien de son parti aux causes arabes, notamment la cause palestinienne, relevant que "le peuple palestinien n'a pas besoin de tutelle mais du soutien des peuples arabes". Le PCT, a-t-il relevé, accorde une grande importance à l'édification du Maghreb, et accorde une priorité exceptionnelle au partenariat avec la Libye. Le parti soutient "les mouvements de libération dans le monde et s'oppose à la mondialisation et à l'impérialisme qui attisent les guerres dans le monde", a-t-il souligné. Le Mtam pour un «conseil présidentiel» M. Mohamed Nouri, président du Mouvement tunisien de l'action maghrébine et tête de liste dans la circonscription de Sfax 2, a affirmé que la Tunisie, qui s'apprête à l'organisation d'élections libres et transparentes, ''est devant une chance historique pour consacrer une véritable démocratie et lutter contre toute la tyrannie et la corruption qui ont touché toutes les structures de l'Etat''. Lors d'un meeting tenu hier à Sfax, il a indiqué que le mouvement créé après le 14 janvier prévoit dans son programme ''la création d'un conseil présidentiel au cours de la période transitoire jusqu'à l'élaboration d'une nouvelle Constitution". Il a précisé que ce conseil assumera le rôle de la présidence de la République et prendra des décisions à l'unanimité ou à la majorité. M. Mohamed Nouri a présenté, à cette occasion, un aperçu du programme du Mouvement concernant le développement régional, consistant en une politique rompant définitivement avec la marginalisation et l'exclusion, garantissant les principes de la justice sociale et l'équilibre entre les régions et instaurant une démocratie locale à travers l'élection de structures régionales et locales qui seraient responsables de la gestion et du développement dans les gouvernorats. L'UPL à Tataouine parle du développement de la région C'est dans le sud du pays que l'Union patriotique libre a choisi de faire sa tournée ces derniers jours. Hier, un meeting a été organisé au centre culturel de Tataouine, en présence du président de cette formation, M. Slim Riahi. Un exposé a été fait à l'occasion sur le programme de développement du parti concernant le gouvernorat de Tataouine. Al Watan revendique ses origines destouriennes Présidant, hier, un meeting dans la délégation de Jelma (gouvernorat de Sidi Bouzid), à l'occasion du démarrage de la campagne électorale de la liste de l'Union nationale, le secrétaire général du parti Al Watan, Mohamed Jegham, a mis en garde contre le fait que les dernières années de corruption occultent les réalisations accomplies depuis l'indépendance dans les divers domaines. Au cours de ce meeting, auquel avaient assisté un grand nombre de sympathisants du parti, M. Jegham s'est déclaré fier de ses origines destouriennes et bourguibistes, faisant observer que la révolution de la dignité et de la jeunesse est venue donner une nouvelle impulsion à la Tunisie, éradiquer le chômage et combattre la pauvreté. Après avoir indiqué que le parti Al Watan appelle à la séparation des pouvoirs, au renforcement de la liberté d'information et d'expression, et à la consolidation de l'indépendance de la magistrature, de même qu'il appelle à la tolérance, au juste-milieu et au rejet de la violence et de l'extrémisme, le secrétaire général du parti a souligné l'impératif d'exploiter de manière optimale les ressources naturelles dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, tout en s'employant à développer l'agriculture et l'aviculture dans cette région, à y moderniser les réseaux routiers et à garantir tous les moyens nécessaires pour y favoriser le lancement de projets industriels générateurs d'emplois.