La Tunisie vient de créer la 23e édition des Journées maghrébines de la vaccination, qui se sont articulées, cette année, autour du thème du vaccin quintuple. Introduit récemment dans le calendrier national de vaccination, ce vaccin, destiné aux bébés, assure, en une seule injection, une protection contre cinq maladies infantiles : le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B, la diphtérie et l'haemophilus B. L'administration automatique de ce vaccin dans les pays du Maghreb permettrait de réaliser les objectifs du millénaire, à savoir réduire de deux tiers, d'ici 2015, le taux de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans. Ce vaccin s'administre en trois fois, sous forme d'une injection au cours du deuxième mois, du troisième mois et du sixième mois après la naissance du bébé. Ce qui permet de protéger le nourrisson contre l'inflammation du pancréas et des poumons. En Tunisie, le ministère de la Santé publique met l'accent sur la prévention et veille actuellement à la réussite du programme national de la santé publique. La Tunisie, qui est membre de l'Organisation mondiale de la santé, s'est alignée sur les objectifs et les recommandations de l'OMS en en adoptant les diverses résolutions. La dernière en date est l'introduction du vaccin combiné dans le calendrier national de la vaccination. Des pays comme l'Egypte ou l'Irak ne l'ont toujours pas intégré dans leur calendrier de vaccination. L'administration du vaccin quintuple présente de nombreux avantages, dont celui d'améliorer l'immunité des enfants de moins de cinq ans. En protégeant les enfants en bas âge contre cinq maladies, il permet d'éviter les effets secondaires liés à la prescription de plusieurs vaccins, ainsi que le décès, par an, de 136 enfants âgés en dessous de cinq ans, outre l'apparition de handicaps chez d'autres. A l'occasion de ces journées, le ministère a recommandé d'organiser des réunions d'information avec les cadres de la santé spécialisés dans la vaccination afin de leur rappeler les méthodes de transmission et la démarche à suivre pour l'administration du vaccin combiné. Enfin, le ministère prévoit également de procéder à l'évaluation des indicateurs liés à la vaccination dans les régions, outre l'organisation de campagnes intensives de vaccination dans les zones à faible taux de couverture vaccinale.