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Les parents ne sont jamais assez prévoyants
Santé - Vaccination périodique
Publié dans Le Temps le 05 - 10 - 2007

La vaccination permet chaque année de sauver des millions d'enfants à travers le monde. Elle prévient la survenue de maladies graves comme la diphtérie, la polio ou le tétanos. Le respect du calendrier vaccinal est une obligation pour les parents.
Grâce au programme national de vaccination lancé en 1979, en Tunisie, aucun cas de diphtérie n'a été signalé et aucun décès dû à la rougeole n'a été enregistré et ce, depuis 1993.
La polio et le tétanos néonatal ont été éradiqués. Les cas de coqueluche et de tuberculose chez les enfants ont beaucoup baissé.

Le 14 octobre prochain seront célébrées les journées maghrébines de vaccination sous le slogan : « le rendez-vous de vaccination de ton enfant est une occasion pour plus d'un bénéfice ». Le message est adressé essentiellement aux parents qui oublient parfois de vacciner leurs enfants à temps.
A cette occasion, des réunions d'information auront lieu dans toutes les régions avec les agents des services de vaccination pour leur rappeler les services complémentaires relatives à chaque rendez vous de vaccination.
Des campagnes de sensibilisation seront aussi lancées à travers le pays et cibleront les parents qui n'ont pas respecté convenablement le calendrier vaccinal de leurs enfants et leur donner ainsi une autre occasion pour se rattraper.
Un spot télévisé incitant les parents à garder le carnet de santé de leurs enfants qui comporte toutes les données sur les vaccins effectués et autres détails sur son état de santé sera diffusé sur nos chaînes de télévision.
Par ailleurs, un concours sur le calendrier vaccinal et les services de santé parallèles sera organisé en collaboration avec l'UNICEF.

Suivi et contrôle
Le rendez-vous de vaccination permet aux parents non seulement de renforcer l'immunité de leurs enfants, mais aussi de suivre pas à pas leur développement au niveau du poids et de la taille. Cela permet aussi de savoir si l'alimentation de l'enfant est saine et équilibrée ou pas.
Avant de passer à l'injection du vaccin, le médecin contrôle aussi le développement psychomoteur de l'enfant qui lui permet de dépister précocement certains signes du handicap.
Lors de cette visite, la maman peut profiter pour exprimer ses soucis envers certains comportements ou attitudes et recevra des conseils appropriés d'hygiène, de santé et de prévention contre certaines complications comme la diarrhée.
La vaccination, qui est totalement remboursée, peut être injectée soit dans les établissements de santé publique soit chez les pédiatres du secteur privé.
Le remboursement au secteur public se fait à la base puisque la maman n'a qu'à ramener son enfant au dispensaire de sa région munie de son carnet de santé. Elle rencontre un nutritionniste qui surveille le poids du bébé et sa taille. Puis donne des conseils d'alimentation à la maman. L'étape suivante est l'injection du vaccin par un agent de la santé publique qui fait généralement son travail machinalement sans prévenir la maman que le bébé pourrait avoir de la fièvre ou de la rougeur à la place de l'injection. Et cela est dû, bien sûr, au nombre élevé d'enfants qui attendent leur tour. Certains pleurent, d'autres crient...
Par ailleurs, au secteur privé, le pédiatre prend tout son temps pour examiner le bébé et contrôler son développement physique et psychomoteur. Il prescrit à la maman un médicament pour alléger les douleurs de l'enfant et prévenir la fièvre. Des vaccins supplémentaires qui ne figurent pas dans le calendrier vaccinal national sont parfois prescrits par certains pédiatres.

Améliorer l'accès de l'enfant aux médicaments sûrs et efficaces
Toutefois, il est toujours préférable de consulter des pédiatres et non pas des médecins généralistes ou encore des pharmaciens avant de donner n'importe quel médicament à l'enfant. Les pédiatres sont les seuls, habilités et formés pour traiter des enfants, des bébés et des nourrissons.
Dans ce cadre, il convient de rappeler le message publié récemment dans un rapport intitulé Promoting Safety of Medicines for Children par l'Organisation mondiale de la santé : la surveillance de l'innocuité et la pharmacovigilance sont d'autant plus nécessaires que l'on manque de données cliniques rigoureuses fiables sur la façon dont les médicaments affectent les enfants.
Cette publication offre des solutions concernant les meilleurs moyens de faire face au problème des effets secondaires chez l'enfant. L'objectif étant d'améliorer l'accès de l'enfant à des médicaments sûrs, efficaces et de qualité garantie.
Le fait de bien connaître les effets secondaires potentiels chez l'enfant permet de sauver des vies et de constituer une base de données pour l'avenir.
Le rapport indique que dans le cas de l'enfant, le principal problème est le manque de données cliniques. Moins de médicaments sont mis au point, produits et commercialisés spécialement à l'intention de l'enfant. L'enfant reçoit donc souvent des médicaments qui n'ont été éprouvés que sur des adultes et qui ne sont pas officiellement homologués pour être utilisés chez l'enfant.
Cette publication de l'OMS estime que moins de 10 % des réactions indésirables graves sont signalés dans le monde. Cela tient en partie au fait que de nombreux pays en développement n'ont pas encore mis en place un système de surveillance et de notification concernant l'innocuité des médicaments ou alors ne disposent que de services dotés de moyens insuffisants. L'enfant, surtout le très jeune enfant, n'est pas en mesure de bien décrire les symptômes qu'il ressent, et les communications non verbales sont souvent mal interprétées ou négligées; il arrive ainsi fréquemment que même des réactions indésirables graves chez l'enfant ne sont pas signalées aux praticiens ou aux autorités.
La même source souligne que tous les pays devraient mettre en place des systèmes de surveillance nationaux et régionaux de détection des réactions indésirables graves et des erreurs médicales touchant l'enfant.
Pour aider les pays, le rapport annonce que l'OMS publiera une liste officielle OMS des médicaments essentiels destinés à l'enfant; continuera de sensibiliser les pays et la communauté des chercheurs à la nécessité urgente de suivre le problème de l'utilisation des médicaments chez l'enfant; définira les lacunes de la recherche sur les médicaments chez l'enfant; et établira des protocoles sur la surveillance des effets indésirables des médicaments destinés à l'enfant.


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