• Le coach est convaincu que son équipe peut battre n'importe quel adversaire en Afrique. Une conviction qui sera mise à l'épreuve ce soir • «Darragi n'a jamais été contrôlé positif. C'est un coup prémédité afin de déstabiliser l'équipe», annonce l'entraîneur de l'Espérance C'est avec un sourire plutôt crispé que l'entraîneur de l'Espérance a fait irruption dans la salle qui a abrité hier matin la conférence de presse d'avant-match. A vrai dire, on sentait Nabil Maâloul un peu contrarié quand on l'avait abordé dans le hall de l'hôtel. C'est qu'une information relayée jeudi par un journal électronique, a eu un effet considéré comme déstabilisateur par le staff technique. Darragi a-t-il était contrôlé positif? Est-ce de l'info ou de l'intox? Nabil Maâloul nie l'information en bloc : «Darragi n'a jamais été contrôlé. Après le match disputé face à Al Ahly, ce sont Khalil Chammam et Mohamed Slama qui avaient passé le test antidopage. Qu'on fasse circuler une tel intox à 48 heures de la finale est déstabilisant quand on sait l'importance de la préparation mentale pour ce genre de rendez-vous majeur. Pour moi, c'était prémédité et on a voulu déstabiliser l'équipe par ce coup monté», estime l'entraîneur «sang et or». Mental : 60 % de la préparation Le coach a raison d'être inquiet à la veille de la finale. C'est que lui et son staff ont axé l'essentiel de leur travail sur le plan psychologique : «Le match se jouera à 50 %, voire 60% sur le plan mental», ajoute-t-il. On comprend donc le dépit de Maâloul qui n'a pas lésiné sur l'effort pour préparer ses joueurs à toutes les éventualités. Même la finale de l'année dernière contre Mazembe a été revue et passée au crible. Le dernier match disputé à Casablanca également. «Nous nous sommes préparés à tous les scénarios. Nous resterons fidèles à notre style de jeu. Je ne crois pas que Descastel apportera de grands changements à sa façon de faire. Nous sommes capables de battre n'importe quelle équipe africaine. A nous de le prouver ce soir», déclare-t-il. Maâloul a également affirmé qu'aucun joueur ne pense à la finale de 1999, même s'il reconnaît que certains de ses joueurs ont encore dans la mémoire la déconvenue de l'année dernière. L'entraîneur de l'Espérance est resté muet sur la stratégie tactique qu'il compte adopter. «Une stratégie que vous verrez sur le terrain», se contente-t-il de dire. Attendons voir !