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La démocratie est la seule gagnante des élections du 23 octobre 2011
Opinions
Publié dans La Presse de Tunisie le 28 - 11 - 2011


Par Ahmed HOSNY(*)
La démocratie, malgré toutes ses imperfections, est sans doute le système politique qui incarne le plus adéquatement cette idée d'un ordre social fondé sur la liberté et l'égalité des individus, et c'est effectivement celui qui s'est imposé dans presque toutes les sociétés. Ce système reconnaît à tous les individus la liberté de pensée et l'égalité du droit de vote et elle fait du pouvoir politique une émanation de l'ensemble des volontés individuelles. Si nous nous tournons maintenant vers les élections du 23 octobre 2011 en Tunisie, nous constatons que la démocratie a bien fonctionné fort heureusement au vu des résultats acceptés par tout le monde. On se demande pourquoi certains individus s'élèvent contre ce modèle universel qu'est la démocratie en critiquant nos élus quelle que soit leur tendance. La démocratie doit être respectée et donc le peuple qui a voté mérite respect. Maintenant il faut les laisser travailler et juger plus tard sinon on n'est pas démocrate. Même s'il est vrai que dans une élection démocratique, tous les citoyens sont égaux devant la loi. Mais l'égalité dont nous parlons ici est limitée au cadre très étroit de la vie politique. Cette égalité de principe laisse intacte une multitude d'inégalités possibles entre les individus : inégalité physique, sociale, économique ou culturelle. L'individu considéré comme un citoyen égal à tous par l'Etat peut être un pauvre, un malade, un analphabète, un handicapé ou un accidenté du travail.
Est-il juste que l'Etat ne tient aucun compte des autres inégalités possibles ?
Le respect des règles de la démocratie est une norme de base de nos institutions politiques, de même que la reconnaissance à tous les citoyens d'un certain nombre de droits fondamentaux : le droit à la liberté, le droit à la sécurité, le droit à la vie privée, le droit à un procès juste et équitable, etc. L'ensemble des institutions politiques, qu'il s'agisse du système judiciaire, du système fiscal ou des tribunaux administratifs qui règlent les litiges entre les citoyens et l'Etat, sont soumises à des normes de justice et d'impartialité. L'Etat moderne intervient dans la vie sociale et dans le fonctionnement des institutions de multiples façons : il légifère, il réglemente, il lève les impôts, il redistribue la richesse, il fournit des services.
Il est évident que ces interventions ont une dimension morale. Elles ne manquent pas de soulever, au-delà des aspects techniques, pratiques ou juridiques de la gestion des affaires publiques, des controverses d'ordre moral. D'ailleurs, certaines prérogatives morales fondamentales formulées dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme de l'ONU stipulent : le droit au respect, le droit à la liberté, le droit à l'égalité, le droit à la vie, le droit à la dignité, etc.
C'est l'idéal d'une société de type démocratique où chaque être humain libre et autonome obéit à des lois auxquelles il peut consentir parce qu'elles sont fondées sur l'impératif catégorique et ses principes d'universalisation et de respect des personnes.
Nous avons tous des opinions, qui sont différentes suivant chacun. Or à chaque fois chacun est persuadé d'avoir la «bonne», c'est-à-dire l'opinion vraie. Si donc chacun agissait uniquement conformément à ce qu'il croit être vrai, le conflit des opinions deviendrait un conflit entre les hommes, qui s'achèverait en guerre civile de chacun contre tous les autres. Je peux exprimer mon désaccord pour essayer de convaincre le souverain de changer la loi ; mais je ne peux pas de moi-même décider de ne plus la respecter.
Tous, nous avons des opinions ; tous y tenons, et tous, nous sommes persuadés que notre opinion est la bonne. Si chacun donc ne suivait que ce qu'il croit être juste, le corps politique se dissoudrait et l'Etat sombrerait dans la guerre civile. Il faut des lois auxquelles tous acceptent de se soumettre, même lorsqu'elles paraissent injustes, c'est le seul moyen de garantir à chacun la paix et la sécurité.
Pour que la vie en commun soit possible, il faut donc que chacun ait renoncé à agir «suivant le seul décret de sa pensée», c'est-à-dire selon ce qu'il croit être juste : il faut des lois communes, expression de la souveraineté qui s'applique à tous et auxquelles tous se soumettent.


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