C'est à un rythme soutenu que le ministère de l'Education continue de signer des conventions avec les différents partenaires. Après les instituteurs, les surveillants et les surveillants généraux ainsi que les professeurs, le tour des inspecteurs est arrivé. Jeudi dernier (1er décembre 2011) un accord a été en effet signé avec les inspecteurs de l'enseignement secondaire. A la lumière de cette convention, les intéressés devront bénéficier de plusieurs avantages concernant leur métier et les actions dont ils sont chargés, notamment dans la préparation et l'organisation des examens nationaux ou professionnels. C'est ainsi que les actions d'encadrement et de formation seront rétribuées selon des critères fixés par des dispositions prises dans ce sens. Il s'agit surtout des tâches de prise en charge des capésiens, la formation des enseignants ou d'autres corps qui ne relèvent pas de l'enseignement et la réalisation des programmes de formation. Par ailleurs, la convention prévoit le doublement de la prime réservée aux commissions chargées de l'élaboration des épreuves des examens nationaux. Une autre majoration de 30 % sera octroyée sur la base de la prime servie en 2011 pour les chefs des centres d'examens, de correction et de collecte. Les montants de la correction des copies des candidats et des commissions chargées de l'élaboration des épreuves orales aux concours professionnels seront doublés elles aussi. L'autre avantage touche à la prime de la rentrée scolaire que les inspecteurs ont revendiquée à l'instar des professeurs. Cette prime entrera en vigueur à partir de la rentrée prochaine. Le dernier volet touche à la prime de déplacement que les inspecteurs jugent dérisoire et dépassée. Sur ce point, le ministère s'est engagé à poursuivre l'examen de cette question pour lui trouver la bonne solution en concertation avec le Premier ministère. Un deuxième engagement a été pris en vue de faire bénéficier chaque année cent enfants d'inspecteurs d'une bourse universitaire. Des contacts seront programmés avec le ministère de l'Enseignement supérieur pour concrétiser cette mesure. Le ministère se dit prêt à continuer à étudier le statut de ce corps et d'autres points éventuels.