• Taïeb Baccouche, Boujemaâ R'mili, Omar S'habou, Ridha Belhaj, Slim Chaker, Lazhar Akremi, Wafa Makhlouf, et Mohsen Marzouk, de la partie Le temps est-il, enfin, venu pour que l'initiative lancée le 26 janvier 2011 par Béji Caïd Essebsi prenne forme et soit annoncée à l'opinion publique en tant que plateforme ouvrant la voie à la création d'un grand parti démocratique et centriste reposant sur les trois fondements suivants : le centrisme, la tolérance et la modernité ? Qu'en est-il des indiscrétions lancées çà et là, annonçant que l'ex-Premier ministre s'apprête à présenter, aujourd'hui, mercredi 18 avril, la configuration de la deuxième étape de son initiative à un moment où l'on assiste à une course effrénée à la fusion entre des partis politiques, plus particulièrement ceux pouvant rejoindre Béji Caïd Essebsi et son prochain grand parti ? La Presse a posé ces deux questions à une source très proche de l'initiative et appartenant au groupe de travail temporaire s'attelant à sonder les personnalités politiques qui pourraient rejoindre le projet, d'une part, et à mettre en œuvre, d'autre part, les grandes orientations qui sous-tendent l'initiative. «Pour commencer, la date de l'annonce de la deuxième étape de l'initiative n'a pas été encore décidée. Cependant, elle ne dépassera pas la fin de la semaine en cours, c'est-à-dire au plus tard samedi prochain. Et c'est à Tunis que l'annonce sera faite», précise notre source. Pour ce qui est des grands objectifs que l'initiative bis de Caïd Essebsi cherche à atteindre, il «s'agit, d'abord, d'instaurer une vie politique bipolaire, avec deux grands partis politiques, l'un de tendance religieuse et l'autre d'obédience civile, avec pour l'un et l'autre de petites formations politiques qui constitueront un peu leurs satellites. Dans l'entourage de Si El Béji et au sein du groupe de travail chargé de peaufiner la deuxième étape de l'Initiative, nous sommes convaincus que la vie démocratique ne peut réussir qu'à la condition de l'existence de deux majorités qui exercent le pouvoir par alternance et qu'un régime politique, qu'il soit présidentiel ou parlementaire, ne peut pas aller loin avec 117 partis politiques comme c'est le cas actuellement en Tunisie. Nous sommes également d'avis que les minorités politiques (petits partis à audience limitée, voire régionale ou locale pour certains) peuvent évoluer en tant qu'ailes ou tendances au sein des grands partis». «Un deuxième grand objectif, souligne toujours notre source, c'est de donner à l'étranger l'image d'un pays de tolérance, de coexistence, de vie économique prospère, d'homogénéité et d'une société libre et démocratique et c'est bien ça la modernité que nous prônons». Les partis fusionnés dernièrement peuvent-ils rejoindre l'initiative de Caïd Essebsi même s'il peut apparaître que les orientations de certains parmi ces partis ne vont pas de pair avec les objectifs de l'initiative ? «Nous acceptons l'adhésion à notre projet de chaque Tunisien convaincu de la nécessité d'instaurer un régime démocratique qui rompt définitivement avec le système dictatorial, despotique et de corruption. Toutefois, nous sommes contre la précipitation et les décisions hâtives. Nous n'entretenons pas de rapports avec les RCDistes ou les bourguibiens. Nous avons le temps nécessaire pour faire mûrir notre projet ainsi que les objectifs qu'il se propose de réaliser», précise encore notre source. Et si les négociations de fusion avec le Parti républicain ou la Voie démocratique et sociale ne sont pas à l'ordre du jour, il n'empêche que plusieurs personnalités nationales s'activent actuellement au sein du groupe de travail chargé de préparer la feuille de route qui sera révélée d'ici samedi prochain. L'on peut citer parmi ces personnalités, MM. Taïeb Baccouche, Boujemaâ R'mili, Omar S'habou, Ridha Belhaj, Slim Chaker, Lazhar Akremi, Wafa Makhlouf, et Mohsen Marzouk, et bien d'autres…