Dans une déclaration rendue publique hier, l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt) insiste sur la nécessité d'achever rapidement les négociations sociales avec sérieux et responsabilité et d'en limiter la période à une seule année, réitérant son refus de considérer 2012 comme une «année blanche» où les conséquences de la crise sont supportées, uniquement, par les travailleurs et les catégories démunies. Dans cette déclaration, publiée à l'issue de la réunion, jeudi, à Tunis, du bureau exécutif élargi de l'Ugtt, la centrale syndicale met en garde contre tout désengagement vis-à-vis des conventions générales et sectorielles établies et la lenteur dans la mise en application de ces conventions.