• Descentes dans plusieurs centres de massage transformés en clubs de rendez-vous Pas moins de 13 personnes, en majorité âgées de 20 à 40 ans, ont été arrêtées récemment dans un quartier chic près de la capitale. Quelques jours avant, 10 autres en ont fait l'amère expérience dans le Grand-Tunis. En parallèle, les forces de sécurité intérieure ont également frappé fort dans des villes de l'intérieur, particulièrement à Bizerte, Nabeul, Sousse et Sfax. Çà et là, les accusés, aventuriers d'un jour, ont été surpris, tels des poissons à l'hameçon, en flagrant délit d'ébats sexuels et, dans certains cas, en possession de stupéfiants ! Quid des centres de massage? Mais, ce qui est surprenant, c'est que 90% des descentes policières et des arrestations l'ont été dans des centres de massage que leurs tenanciers sans doute, en quête de recettes substantielles, ont transformés en clubs de rendez-vous. Là où, évidemment, massage rime avec extase ! Les enquêteurs de la Brigade des mœurs ont également constaté que la plupart de ces centres fonctionnent dans la clandestinité, c'est-à-dire sans autorisation réglementaire. Dirigés, en grande partie, par des femmes qui savent sur quel pied danser, ils sont — révèle encore l'enquête — si bien structurés qu'ils ont de quoi aimanter une clientèle généralement triée sur le volet pour... évoluer sur du velours ! Par ailleurs, il s'est avéré que, outre les belles créatures qui y monnayent leurs charmes, ces centres font aussi travailler des... indics pour mener la garde, hantise de la police et des intrus oblige. Parmi les arrestations qui y ont été effectuées, on compte plusieurs personnes de nationalités étrangères dont des résidents et des touristes de pays arabes. Signalons enfin que ces descentes policières, loin d'être conjoncturelles, ont gagné en intensité, ces deux derniers mois, dans le cadre d'une campagne tous azimuts lancée par le ministère de l'Intérieur pour protéger les mœurs et soigner le comportement civique des citoyens.