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La science et le travail, deux fondements de la conduite des Etats développés
Le savant tunisien de la Nasa Mohamed Laoucet Ayari à La Presse :
Publié dans La Presse de Tunisie le 07 - 08 - 2012

Enfant déjà, il a toujours voulu décrocher la lune et rêvé de pérégriner dans l'univers des étoiles. Sur la plage de Hammam-lif, premier berceau de son enfance, il avoue qu'il a bien vécu. Liseur d'Ibn Khaldoun, d'El Ghazali, de Jean-Jacques Rousseau, de Denis Diderot et de bien d'autres, il a toujours pris comme première référence le Coran et gardé un certain recul par rapport aux idéologies incertaines pour se tourner vers ce qui est plus exact : la science.
Il s'agit bien sûr de ce Tunisien d'exception, fierté de tous les Tunisiens bien évidemment, le savant hammam-lifois de la Nasa Mohamed Laoucet Ayari qui compte présenter sa candidature à la prochaine élection présidentielle.
Notre rendez-vous a eu lieu à la maison de Cheikh Otman Ayari et Haja Nefissa Amira, ses chers parents qui lui ont très tôt appris que la vie n'est qu'un songe et qu'il ne faut pas mourir sans avoir bien mérité du genre humain. Mais comment parviendra-t-on à mériter du genre humain, à servir l'humanité et à laisser des traces ? Telle est la question. A ce sujet, l'ingénieur principal et consultant en structure de Ball Aerospace and technologie corporation auprès de l'Agence spatiale américaine s'est courtoisement dévoilé à La Presse.
Au gré d'une toute particulière veillée ramadanesque, l'échange avec Dr Ayari était d'une métamorphose adorable. De la science à la politique en passant par la littérature et la géologie, en présence de son aîné Dr Mohamed Lakbar Ayari, au verbiage, à la prétention et à l'égoïsme des politiciens il oppose l'humanisme, la persévérance et la philanthropie des savants.
Exploits scientifiques et apport positif dans la coopération tuniso-américaine
Constamment ancré dans son identité arabo-musulmane, Dr Ayari n'a jamais perdu de vue qu'il se doit de rendre service, en sa qualité de savant en astronomie, à la communauté musulmane. Et c'était à la demande d'une fillette de 14 ans venue lui demander, lors d'un séjour chez ses parents en 2005, de trouver une solution pour que les musulmans s'accordent sur la date du commencement du mois de Ramadan. Très impressionné par la remarque, de retour chez-lui, le savant s'est mis au travail pour donner naissance, trois années plus tard, à un système de détection de la naissance du croissant du mois saint. Ce système de détection est aujourd'hui doté d'un computer d'analyse de certains phénomènes, d'un matériel de télécommunication et de renvoi des images sur plusieurs points d'observation. Instrument d'observation unique dans son genre et fiable, ce système est baptisé Achahid et permet également l'observation de l'avancée du désert et d'autres phénomènes naturels.
L'autre exploit scientifique que compte réaliser le savant Mohammed Laoucet Ayari a été dernièrement annoncé lors d'une conférence de presse tenue à la Cité des sciences, à Tunis, est le lancement d'un satellite tunisien pour occuper une place parmi les seize pays représentés dans la station spatiale internationale. Débattant de ce projet, Dr Ayari précise qu'il sera réalisé avec la collaboration de certains pays musulmans comme l'Algérie, l'Arabie Saoudite, la Libye, les Emirats-Arabes-Unis et de bien d'autres pays à travers le monde tels que les Etats-Unis D'Amérique, la France, la Belgique, etc.
Dans la même optique, il fait observer, contrairement à ce qu'a déclaré le savant égyptien Ahmed Zouil (seuls La Tunisie, l'Egypte et Le Liban parmi les pays arabes peuvent constituer un important pôle scientifique vu le capital humain qu'ils comptent), qu'on peut trouver des savants partout. «Il faut arrêter ce genre de préjugés qui ne font que nourrir des prétentions qui ne servent à rien. Sur quels critères s'est-on basé pour tirer une conclusion pareille ? Cela n'a pas de sens».
Le savant Mohammed Laoucet Ayari, en sa qualité de savant exerçant pour le compte de l'agence spatiale américaine, n'a pas été à l'abri des critiques. Certains lui reprochent une certaine passivité. C'est qu'il n'a pas joué un rôle, en d'autres termes, dans la promotion de la coopération tuniso-américaine pour ramener de grandes entreprises en Tunisie.
A ce propos, il précise qu'il a ramené en 2006 un pôle économique américain exerçant dans les technologies de l'espace qui s'est installé à Borj Cedria. Il a également tenté de ramener d'autres grandes entreprises américaines. Toutefois, les anciens dirigeants lui ont constamment mis des bâtons dans les roues : «J'ai pas mal de fois invité de hauts cadres et dirigeants de grandes entreprises industrielles américaines, dont le président-directeur général de Ball Aerospace and technologie corporation chez moi afin de les pousser à lancer des investissements en Tunisie. Mais, on a toujours procédé à me handicaper en inventant des histoires saugrenues».
Du monde des étoiles à celui des terriens, bien des motivations
En réalisant qu'un homme passionné par la science, qui vit en communion avec la nature pour constamment tenter de déchiffrer ses infinis secrets, compte descendre du monde des étoiles à celui des terriens, certains s'interrogeraient peut-être sur l'utilité d'un casse-tête pareil. Mais le savant Ayari a sa propre version des faits.
Pour lui, la science peut servir la politique. Et ce, en menant la bataille des idées pour soustraire les classes populaires à l'idéologie dominante afin de conquérir le pouvoir : le menditisme sous toutes ses formes. Mohammed Lakbar Ayari a la ferme conviction que les réformes politiques à entreprendre en Tunisie, doivent être beaucoup plus structurelles que conjoncturelles. «Ma carrière professionnelle m'a permis de côtoyer plusieurs penseurs, économistes et dirigeants politiques. Tout autant que de connaître les systèmes et régimes politiques des pays les plus avancés dans le monde. J'ai ma propre vision pour ce qui est de la gestion des affaires de l'Etat. Laquelle vision allie la science, la qualité de l'éducation, la continuité de la formation, la discipline, la rigueur, l'autonomie économique et l'encouragement de la recherche scientifique entre autres, afin d'édifier un pays industriel et une nation avancée».
Il convient de signaler, du reste, que le savant tunisien de la Nasa réalise nettement que «l'homme est un loup pour l'homme », mais aussi que l'on façonne l'homme par l'éducation comme l'on façonne les plantes par la culture. Il insiste sur le fait qu'à l'origine de sa candidature pour les prochaines élections présidentielles, il y a un grand patriotisme.


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