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Billet
Publié dans La Presse de Tunisie le 10 - 08 - 2012

Que les choses soient claires et bien entendues dès le début : nous autres journalistes ne sommes ni meilleurs que les citoyens, ni au-dessus de la mêlée et encore moins au-dessus de la loi. Lors d'un festival, la seule différence notable entre nous et les spectateurs c'est que nous assistons pour couvrir un événement culturel, nullement pour notre propre plaisir, mais la plupart des cas, pour nous acquitter du devoir d'informer, dans la limite de nos capacités.
Aussi, comprenons-nous parfaitement que les agents de l'ordre et tous ceux chargés de la surveillance ou du contrôle à l'entrée comme à proximité des gradins, ne sont pas là pour leur propre plaisir, mais par devoir. Un devoir ingrat, nous pouvons l'admettre, mais qui n'autorise pas, pensons-nous, à manquer de respect aux journalistes et, parfois, aux spectateurs mêmes qui, eux, ont tout de même payé le droit d'entrée. Il n'y a pas de travail qui soit vraiment une sinécure, tout travail est une usure à petit feu des capacités mentales et physiques de l'homme. Par conséquent, ce qui peut rendre plus humain, donc nullement conflictuel, le rapport entre les uns et les autres (ceux en exercice, s'entend), c'est juste un petit sourire qui ne coûte pas beaucoup, juste un petit mot gentil. La politesse et le respect sont la solution la plus radicale et la plus efficace face aux situations les plus compliquées. Mais crier ainsi au su de tout le monde: «Hé toi ! Le journaliste c'est par là, c'est pas pour toi les chaises!!», reconnaissons que c'est peu décent tout de même ! Nous ne demandons pas des privilèges particuliers, nous n'entendons pas être prioritaires, nous sollicitons uniquement un minimum de respect, pour nous comme pour le public. Car il ne faut pas se leurrer ni excuser aveuglément, mais derrière ce manque de respect il y a un message très clair : «Voyez-vous, citoyens, ces journalistes-là, on les malmène et on les écrase à souhait, ils sont corvéables à merci».
Cela dit, il y a lieu de revenir à la source de tous ces problèmes. Lorsque tel espace (l'amphithéâtre de Carthage, par exemple) a une capacité d'accueil de – disons – 10 mille places, par quelle étourderie d'esprit on cherche à y placer 12 mille ?! Car c'est cela qui arrive constamment : chaque haut ou même petit responsable dans le pays s'invite et invite toute la lignée de son arbre généalogique. D'où les débordements, la bousculade, la mauvaise humeur et l'irrespect que seuls essuient (en silence !) le petit peuple et les journalistes, comme cela s'est récemment passé lors d'un gala à grande affluence, où un responsable des contrôleurs des billets et des cartes d'accès a décidé, en le faisant savoir d'une manière rude, que les représentants des médias n'avaient plus le droit d'entrer, encouragé sûrement en cela par la «disparition» de ses supérieurs.
Et dire que nous prétendons être un pays civilisé et moderne...


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