Sofiane Hidoussi directeur technique, Mkacher adjoint. Nabil Kouki est donc le nouvel entraîneur du CA et sera secondé par Mohamed Mkacher (qui garde ainsi son poste). Natif de 1970, Kouki, pur produit béjaois, a porté les couleurs du CA durant cinq ans (1995-2000) et a aussi secondé Abdelhak Ben Chikha en 2008 avec un sacre à la clé. Sofiane Hidoussi: directeur sportif Pressenti en mai dernier pour tenir les rênes du club, Sofiane Hidoussi a finalement été engagé pour occuper le poste laissé vacant par Belhassen Malouche. Rappelons que Hidoussi est doté d'une belle carte de visite, puisqu'il a roulé sa bosse un peu partout en Ligue 1 tunisienne, du côté de Béni Khalled, Zarzis, Hammam-Sousse, Gabès et Kairouan. Et même au Golfe et au Soudan. L'énigmatique départ de Malouche Si l'arrivée de Nabil Kouki ne constitue point une surprise (il fait partie de la «short list» des postulants depuis quelque temps déjà), le «discret» départ du directeur sportif, Belhasen Malouche, a de quoi éveiller la curiosité des puristes. Et pour cause, cet instructeur Fifa qui a aussi occupé la fonction de directeur technique national, est un maillon important de la chaîne clubiste, puisqu'il était chargé de proposer des orientations en matière de politique sportive, et de diriger et d'organiser le service chargé de la gestion administrative et technique. C'est dire l'ampleur des prérogatives (sur le papier uniquement) d'un directeur sportif dont la mission consistait à organiser et gérer l'ensemble de “l'enseignement" du club, ainsi que d'assurer la coordination avec les dirigeants. Bref, toute l'équipe pédagogique était placée sous sa coupe. Qu'est-ce qui a donc amené Belhasen Malouche à jeter l'éponge. De prime abord, la pudeur de l'homme et de l'éducateur lui ont imposé un devoir de réserve, vu que l'instructeur Fifa du CA s'est discrètement éclipsé depuis quelque temps, sans tapage. Les raisons de ce désaccord avec les dirigeants du club sont à chercher du côté des prérogatives et du champ d'action du directeur sportif du CA. Il est vrai que Belhassen Malouche a annoncé qu'il n'avait pas toujours le dernier mot sur certains dossiers cruciaux, tels que les recrutements. Mais il est clair, qu'actuellement, Malouche est parti en raison d'un empiétement sur ses prérogatives. «On a marché sur mes platebandes» et en professionnel qui se respecte, il n'a pas accepté de jouer les figurants seulement. Comme le relève l'ex-directeur sportif du CA, il est inutile de détailler les points sensibles (points de discordes), mais la cohérence des propos de Malouche nous amène à conclure que c'est avec le directeur exécutif (Christophe Maillol) que le bât blesse, alors que dans le même temps, certaines décisions prises en «petit comité», en haut de la pyramide clubiste, n'ont pas encouragé Malouche à rester en poste. Il est vrai qu'en début d'aventure avec le CA, un Malouche enthousiaste avait pour interlocuteur un certain Mehdi Miled, jeune dirigeant consciencieux et compétent, dont l'expérience à la tête des seniors a antérieurement conduit le CA, au sacre en 2008 lors du mandat de Kamel Idir. Dommage que certains puristes clubistes aient la mémoire courte. Retour vers le futur pour Hassan Baâyou L'ex-canonnier du CA des années 70 retrouve un poste qu'il n'aurait d'ailleurs jamais dû quitter. Hassan Baâyou, le vertueux buteur de l'âge d'or du CA, vient d'être ré-intronisé, délégué et accompagnateur de l'équipe senior. Quand on connaît le sérieux, la rigueur et la discipline de fer imposés par Hassan Bayou, il y a quelque temps (au même poste de responsabilité), il y a vraiment de quoi être optimiste quant à l'encadrement futur de l'équipe A.