Il est insensé de voir Jallouz participer au championnat arabe des clubs avec Al Wahda, alors que l'ASH ne passe pas par sa meilleure période. L'affaire Mosbah Sanaï fait encore parler d'elle et le dossier aurait été transmis à la tutelle. Parti au Qatar, le joueur ne veut plus revenir et serait décidé à camper sur sa position. Sanaï n'a pas résisté à la tentation des pétrodollars. Tout comme le sociétaire de l'AS Hammamet, Wael Jallouz, dont nous évoquons le cas aujourd'hui. Au mois d'août dernier, Jallouz avait participé au Golden Globe, le championnat du monde des clubs, sous les couleurs de club saoudien de Mudhar. Son club, l'AS Hammamet l'avait autorisé à le faire. Rien à dire, s'agissant d'une compétition d'envergure, d'autant que le championnat national n'avait pas encore débuté. L'AS Hammamet récidive, sauf que, cette fois, le risque est plus sérieux. Jallouz a été prêté au club d'Al Wahda d'Arabie Saoudite pour participer durant une dizaine de jours (2-12 octobre) au championnat arabe des clubs de Berkane au Maroc. Pourquoi ce risque du club capbonais d'autoriser son meilleur joueur d'aller monnayer son talent, alors que la compétition nationale bat son plein et que l'ASH ne semble pas être au meilleur de sa forme après 6 journées de compétitions. Est-ce une façon de satisfaire les besoins financiers du joueur ? Envoyer Jallouz à la pige n'était sûrement pas la meilleure manière d'assouvir les besoins financiers du club. Les responsables capbonais doivent s'estimer heureux que leur meilleur joueur n'ait pas récolté une blessure. Dorénavant, les dirigeants de nos clubs devraient trouver d'autres méthodes pour satisfaire leurs joueurs. Et nous osons parler de professionnalisme dans notre sport. Nous sommes passés à côté de la plaque !