La secrétaire générale du Parti Républicain, Maya Jribi, a réitéré la position de son parti en faveur d'un régime où le président de la République est élu au suffrage universel. Elle a, toutefois, souligné que «les questions relatives aux prérogatives du président et à la programmation, à la même date, des élections présidentielles et législatives demeurent sujettes à débat ». «Nous avons lutté contre cette concomitance, sous Ben Ali», a-t-elle rappelé ajoutant que l'intérêt de la Tunisie exige la séparation entre les deux échéances. Mme Jribi a estimé que les propositions avancées par la Troïka résultent des pressions émanant de la société et de tous les acteurs politiques qui ont formulé le besoin urgent du pays de fixer une feuille de route claire afin d'éviter que «la légitimité ne soit un objet de conflits après le 23 octobre 2012». «La situation en Tunisie requiert des consensus sur le calendrier des échéances électorales et la nature du régime politique à adopter», a-t-elle expliqué, relevant la nécessité d'instaurer «un consensus national sans exclusion». Ces questions seront discutées entre le Parti Républicain, la Voie démocratique et le mouvement Nida Tounes en vue de présenter des propositions communes, a-t-elle dit.