Le plus dur commence pour les fédérations de karaté, du taïkwondo et d'athlétisme Sur les décombres de trois fédérations tunisiennes de karaté, de taiekwondo et d'athlétisme, minées par un vide existentiel, par l'incompétence de ses supposés dirigeants et par la médiocrité ambiante, se profilent les prochains présidents. On piaffe d'impatience devant cette tranche de démocratie participative annoncée. Dans les coulisses se dessinent les grandes manœuvres destinées en principe, à reconstruire sur les ruines fumantes des maisons des fédérations. Certes, tout n'est pas triste sous les toits des fédérations du karaté, du taekwondo et d'athlétisme et nous n'avons sans doute pas fini d'en respirer les cendres car il serait illusoire d'imaginer que le 4 novembre 2012 (assemblées générales électives de la FTK et du taekwondo) et au mois de décembre (assemblée générale élective de la FTAthlétisme) même sérieux et studieux même éventuellement fiévreux et nerveux, règlera la situation infernale qui régit les trois disciplines des sports individuels. Chacun cherchera son meilleur rôle dans la course «aux privilèges» les têtes de liste qui entendent marquer leur territoire en frappant les esprits. Qu'on se le dise : il n'est pas sûr que la bataille pour le pouvoir fédéral puisse donner lieu à une bataille d'idée de haute tenue et à l'affrontement transparent de plusieurs listes concurrentes. Quelques-uns parient davantage, paraît-il, sur le bâillonnement des opportunistes, le musellement des vieux, ou la mise à l'écart des ex-présidents, c'est vous dire. Les derniers résultats aux Jeux olympiques se heurtent manifestement au principe de la réalité comme nous l'a rappelé un de nos collègues qui regarde ce manège avec effroi : «Le bénévolat n'excuse pas la médiocrité. Au contraire.» Malheureusement, il semble l'autoriser en toute impunité.