Belaïli et Aouadhi feront l'affaire pour épauler N'djeng dans les manœuvres offensives Durant la semaine du match, on scrute le moindre détail relatif à la vie d'une équipe, particulièrement lorsqu'il s'agit de l'état de santé des joueurs. Si du côté cairote on annonce le retour du légendaire Mohamed Aboutrika, une mauvaise nouvelle est tombée du côté espérantiste hier à l'aube : Youssef Msakni, opéré d'une appendicite, observera un repos complet de 7 jours avant d'être soumis à un contrôle clinique. En d'autres termes, le magicien de l'équipe sautera la finale aller à Alexandrie. Rappelons que l'aîné des Msakni est également forfait pour le déplacement d'Egypte. Iheb n'a pas encore achevé sa remise en forme et s'entraîne toujours en solitaire. On espère le récupérer pour la manche retour à Tunis. Avec les absences des Msakni, l'attaque espérantiste sera privée de deux arguments solides, capables de renverser la tendance à tout moment. Avec des arguments moins affûtés, Nabil Maâloul rééditera-t-il le schéma prôné à Lubumbashi? La question se pose, d'autant qu'en privilégiant le résultat à la manière lors de la demi-finale, l'entraîneur «sang et or» a obtenu gain de cause. Milieu équilibré A Alexandrie, l'effectif espérantiste est assez garni pour jouer la carte de la prudence tout en ayant la possibilité d'opérer des actions offensives quand l'occasion se présente. C'est dire que l'Espérance a les arguments nécessaires pour prendre des risques calculés. Dans les coulisses, on parlait déjà de la possibilité de mettre Youssef Msakni sur le banc au match aller. L'opération qu'a subi le joueur n'a fait que confirmer cette hypothèse. Le point fort de l'EST est qu'elle dispose d'un milieu renforcé, mais surtout équilibré. Afful sur le flanc droit, Belaïli à gauche et Aouadhi dans son rôle de prédilection de milieu, faisant la liaison entre la défense et l'attaque, sont capables d'être d'un grand renfort à Yannick N'djeng. Des latéraux qui montent Qu'il veuille jouer offensif où se contenter de se défendre, Nabil Maâloul peut toujours compter sur la discipline tactique des deux latéraux, Chammam et Derbali. Ce duo s'est montré discipliné lors de la demi-finale aller, se contentant de défendre seulement conformément aux consignes de l'entraîneur. Lors de la manche retour à Tunis, ils ont effectué leurs montées habituelles. C'est dire que leur application sur le terrain sera essentielle pour l'équilibre du jeu de l'équipe. A Alexandrie, Nabil Maâloul aura toutes les cartes en main. Nous sommes curieux de savoir s'il alignera ou pas Youssef Belaïli. C'est la seule ambiguïté qui reste à nuancer.