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Protégeons les acquis de la révolution
Opinions
Publié dans La Presse de Tunisie le 12 - 12 - 2012


Par Farhat HACHED
La situation à laquelle est arrivé notre pays ne peut pas nous laisser indifférents. Aujourd'hui, la violence verbale qui a parasité la liberté d'expression tant convoitée par notre peuple a glissé vers une violence physique, une forme d'expression qui ne nous sied pas.
Je ne veux pas évoquer les responsabilités directes des personnes et des structures dans ce qui s'est passé. Dans ce domaine, la recherche de la vérité est du ressort de la justice. Pour la responsabilité indirecte, il appartient à tout un chacun de faire son autocritique et de tirer les leçons nécessaires pour avancer dans le bon sens.
La période trouble que traverse notre pays a atteint son paroxysme avec l'annonce de la grève générale et je souhaite que les esprits arrivent à se calmer. Certes, ce qui est arrivé le 4 décembre nous a tous peinés et chagrinés, mais rappelons-nous que Farhat Hached a donné sa vie pour que ce pays soit libre. Ce que le peuple a mis cinquante-cinq , voire cent trente ans à obtenir — je parle de sa souveraineté — n'a pas à être remis en cause.
Malgré toutes les difficultés, l'avenir reste prometteur et nous sommes tous appelés à unir nos efforts, à rester soudés et à œuvrer pour le bien du pays. Aujourd'hui, nous avons acquis notre liberté, alors, que nous soyons de gauche, de droite, islamiste, laïque, capitaliste , progressiste ou conservateur, nous avons la possibilité de développer nos idées et de nous exprimer, mais faisons-le dans le respect mutuel. Nous sommes d'abord Tunisiens, cette terre est notre propriété et il nous est impératif de nous accepter pour la protéger contre la haine, la violence et l'effusion du sang. Il est de notre responsabilité de la laisser dans le meilleur état aux générations futures.
Il n'y a pas plus délicat à gérer que le transitionnel et nous n'avons pas choisi la voie la plus facile.
Avant les élections, j'ai exprimé mes craintes quant au processus engagé et j'ai essayé sur ces mêmes colonnes de proposer quelques solutions et notamment de permettre au peuple de se prononcer sur la durée et la compétence de l'Assemblée constituante(*).
Aujourd'hui, certains voudraient en finir avec la situation délicate à laquelle le pays est arrivé et évoquent la fin de la légitimité. Je partage l'idée qu'il y a urgence de sortir de cet état de transition, mais seuls les élections et les résultats des urnes décideront de qui dirigera notre pays.
Nous n'avons plus besoin de recourir à la violence, la révolution a eu lieu pour asseoir la volonté populaire. Le 14 janvier, la Tunisie, suivie par d'autres pays frères, a pris la voie des nations démocratiques, et le 23 octobre 2011, le peuple s'est retrouvé souverain. Nous ne pouvons pas revenir en arrière.
La situation politique nous impose de composer et de réunir nos efforts pour trouver les meilleures solutions. Notre peuple est responsable et nous sommes capables de construire une société démocratique où les libertés individuelles, le droit à l'expression seront respectés dans le cadre d'un Etat de droit qui ne peut se réaliser sans une justice strictement indépendante.
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(*) «Pour que le peuple soit souverain», La Presse du 2 mai 2011


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