Le Théâtre municipal de Tunis accueille demain la cérémonie de remise des prix, décernés à une action et à une œuvre ciblant les enfants. La Bonbonnière prendra, demain à partir de 17h00, des couleurs gaies et sonnera juvénile, puisqu'elle sera envahie — en grande partie — par des chérubins, endimanchés comme il se doit, à l'occasion de la remise des prix que les assurances Hayett décernent, depuis quatre ans, à une œuvre culturelle et à un projet — ou action — destinés aux enfants. Par ces temps où beaucoup de nos petits sont de plus en plus ciblés par un endoctrinement précoce, par une instruction qui les prédispose à l'isolement, à l'obscurantisme et, disons-le, à l'ignorance, ce genre d'initiatives revêt une importance particulière, dans la mesure où il vient rappeler la nécessité de favoriser le civique, le culturel et le citoyen, tout court. Il rappelle aussi ce que disait Victor Hugo : «L'enfant doit être notre souci... L'enfant s'appelle l'avenir». Une citation mise bien en exergue à la première page du dossier de cette manifestation Hayett. Le Laurier Hayett pour les œuvres culturelles, d'une valeur de 5.000 dinars, ira donc à une pièce, à un film, à un programme d'animation, à une chanson ou à un morceau instrumental, parmi les concourants. Celui des actions socio-éducatives, de la même valeur, ira à une association ou à une institution qui a mené une initiative visant le bien-être de l'enfant. Rappelons que 20 candidatures sont parvenues au comité du concours et que le choix des lauréats, selon un membre du jury, a été très difficile. A l'issue de la remise des prix, le public aura droit à un récital de futurs virtuoses encadrés par Hafedh Makni, le désormais directeur de l'Orchestre symphonique de Tunis.