Pour cette année, l'Etat a alloué une subvention de 65 MD au Foprodi contre 58 MD en 2012, et ce, compte tenu de l'accroissement sensible du volume des projets approuvés pour le financement au profit des nouveaux promoteurs, des petites et moyennes entreprises Depuis sa création par l'article 45 de la loi n°73-82 du 31 décembre 1973 portant loi des finances pour la gestion 1974, le Fonds de promotion et de décentralisation industrielle plus connu sous le vocable de Foprodi, plusieurs promoteurs ont pu bénéficier d'aides financières en vue de réaliser leurs projets dans les régions et contribuer, par conséquent, à atténuer le déséquilibre régional. Mais certains industriels préfèrent installer leurs unités dans les régions côtières, mieux loties en termes d'infrastructure, d'équipements collectifs et de commodités diverses. Les régions de l'intérieur considérées comme prioritaires n'ont pas pu, malheureusement, tirer un grand profit des avantages accordés. Pourtant, le fonds vise à contribuer pour le lancement d'une nouvelle génération de promoteurs qui seraient intéressés par les technologies modernes et les projets innovants dans les régions isolées. Il s'agit aussi de promouvoir la création et le développement de petites et moyennes entreprises dans les secteurs de l'industrie, des services et de l'artisanat. Des mesures d'encouragement au développement régional ont été prises à cet effet sans donner le résultat escompté dans tous les gouvernorats. Prévision d'une évolution des projets Les activités éligibles pour les nouveaux promoteurs relèvent des industries manufacturières et de l'artisanat, ainsi que des activités de service. Les petites et moyennes entreprises peuvent également bénéficier du fonds en question, en montant des projets dans les mêmes secteurs qui se basent sur des listes établies, modifiées et complétées. En plus des investissements destinés à la création d'entreprises, les opérations d'extension sont également éligibles sous certaines conditions. Faciliter l'accès au financement pour les promoteurs ne peut que stimuler l'investissement et multiplier la création des postes d'emploi. Le soutien des promoteurs par le biais de ce fonds va se poursuivre. Pour cette année, l'Etat a alloué une subvention de 65 MD contre 58 MD en 2012, et ce, compte tenu de l'accroissement sensible du volume des projets approuvés pour le financement au profit des nouveaux promoteurs, des petites et moyennes entreprises. Mieux, le volume des primes d'investissement approuvées en faveur des zones du développement régional a connu, lui aussi, une évolution. Les prévisions tablent donc sur une augmentation du nombre des projets d'autant plus que des dispositions ont été prises pour promouvoir davantage les zones intérieures et prioritaires. L'Etat veut encourager, à travers les mesures incitatives, les petites et moyennes entreprises industrielles. L'une de ces décisions a porté sur l'augmentation de la valeur des investissements pour les projets bénéficiant de la contribution du fonds de 100%. Le plafond de la prime octroyée au titre du développement régional a connu aussi une hausse. Les fonds de roulement ont été intégrés, de même, dans le coût de l'investissement, lors de l'octroi de la prime. Le fonds constitue, il est vrai, l'un des instruments mobilisés au cours de cette période difficile, qui vise à stimuler les activités économiques en comptant sur l'apport de l'initiative privée qui est capable de générer de nouvelles richesses et de recruter les diplômés de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle. Plusieurs promoteurs veulent contribuer à faire rayonner leur région, en créant un petit ou moyen projet, et acceptent de faire face à toutes les contraintes rencontrées, alors que d'autres attendent une meilleure visibilité et des conditions de travail plus propices pour oser s'installer dans les régions.