Suite à la publication d'un article intitulé «Municipalité de Raoued : menace de grève», paru mardi 8 janvier 2013, nous avons reçu le courrier suivant : En tant que délégation spéciale de la municipalité de Raoued, nous n'avons jamais été saisis par une quelconque «Menace de grève» pour le mardi 8 janvier 2013. D'ailleurs, le syndicat de base des ouvriers et agents de la municipalité nie catégoriquement cette prétendue grève. Sachant que la grève est réglementée par la législation qui exige l'envoi d'un préavis de grève aux parties concernées avant dix jours. Nous tenons à préciser, que le dialogue social est quasi quotidien entre syndicat, administration et conseil municipal pour l'amélioration des conditions de travail des ouvriers et agents de la municipalité qui sont loin d'être idéales, compte tenu des moyens financiers très limités. Toutefois, le conseil et l'administration déploient de grands efforts pour résoudre tous les problèmes collectifs et individuels. D'ailleurs, c'est ce qui a fait régner un climat social sain au sein de la municipalité. Concernant le cas individuel de la dénommée R.K., d'ailleurs le seul cité par l'auteur de l'article M.Z. au point d'être le sujet principal et l'objectif de l'article, nous précisons que cette dame travaille à mi-temps et, par conséquent, elle n'a pas le droit de faire des heures supplémentaires, et nous nous étonnons du fait qu'elle demande la contrepartie d'heures supplémentaires qu'elle n'a jamais effectuées. En ce qui concerne l'atteinte à la déontologie journalistique, nous affirmons en toute responsabilité que l'auteur de l'article M.Z. n'est autre que l'époux de madame R.K. et, par conséquent, partial et subjectif dans ce qu'il a écrit, et nous croyons savoir que la liberté de la presse n'a rien à voir avec ce genre de pratique qui nuit beaucoup à l'image de notre presse, surtout après la révolution de la dignité et de la liberté. Enfin, nous croyons que ni monsieur M.Z. ni sa femme R.K. n'ont le droit de remplacer le syndicat de base et l'Ugtt et décréter la grève à leur place au nom d'une quelconque facilité d'accès à un prestigieux journal tel le journal La Presse. Pour le conseil municipal de Raoued La présidente : Halima Tijani Ndlr : Nous remercions la municipalité de Raoued pour l'intérêt qu'elle porte à nos articles, tout en lui précisant que le contenu de sa mise au point n'infirme nullement la véracité des détails parus dans notre article. Par ailleurs, nous sommes persuadés, comme d'ailleurs les habitants de la commune de Raoued, que ladite municipalité ne perdrait rien à...balayer devant sa maison où les insuffisances et les carences touchant notamment les domaines de l'environnement et de la voirie ne sont plus à démontrer.