Nouveau match nul du onze national qui se cherche encore Décidément, l'équipe de Tunisie n'arrive pas encore à trouver son envol. La victoire face à l'Irak n'a pas été le déclic attendu comme l'on pensait. Juste après ce match, le onze national s'est fait tenir en échec par l'Ethiopie. Il y avait ce jour-là des circonstances atténuantes sur lesquelles il serait inutile de revenir. Troisième sortie amicale hier contre le Gabon. Le rythme va crescendo et le calibre des adversaires aussi. Le Gabon, en dépit des absences, est supérieur à l'Ethiopie. Cela s'est confirmé face à la Tunisie. Encore une fois, le sélectionneur national a effectué une revue d'effectif. Dix-sept joueurs sur les vingt-trois retenus pour la CAN ont été mis à l'épreuve. Et de nouveau aussi, Sami Trabelsi s'est lancé dans d'autres expériences, au niveau de la formation et du système de jeu. Il semble donc que le coach ne s'est pas définitivement décidé sur le onze rentrant du 22 janvier face à l'Algérie pour le premier match de la CAN. Le sélectionneur donne l'impression d'hésiter encore sur quelques choix. En défense, par exemple, nous avons vu Boussaïdi sur le flanc droit, puis Ben Yahia. Au niveau de l'axe central, la paire rentrante était constituée de Hichri et Abdennour. Dans un second temps, nous avons vu Chamseddine Dhaouadi et Abdennour former le tandem axial. Idem pour la ligne médiane où cette fois, Mouelhi, Hammami et Ben Yahia ont joué côte-à-côte. Franchement, cette formule n'était pas la meilleure. Si la couverture était assurée, la relance était approximative. Le casse-tête pour le sélectionneur est de trouver la bonne solution pour libérer l'équipe. On sentait une certaine confusion et encore une fois l'équipe n'a pas été tranchante. On marque et on cale Ce qui étonne, c'est que les Tunisiens n'ont pas été battus dans les duels. Ils ont plutôt été pris de court par des balles assassines dans le dos des défenseurs et Ben Chérifia a dû s'interposer de nombreuses fois pour écarter le danger. Il faut dire que le onze national a cherché à faire la même chose. On a vu Hichri balancer des transversales et Chemseddine Dhaouadi aussi après l'avoir remplacé. Des balles sans destination et faciles à couper par les défenseurs adverses. Comme face aux Ethiopiens, les Tunisiens ont ouvert le score avant de se replier. Le centre de Msakni a été bien repris de la tête par Sabeur Khélifa qui a devancé le portier gabonais (15'). Puis la mauvaise entame de la seconde mi-temps a été fatale à l'équipe. Le mauvais placement des défenseurs sur une balle repoussée par Ben Chérifia a permis au Gabonais Johan Lengoualama d'égaliser (51'). La victoire aurait pu basculer dans un camp comme dans l'autre, tant les occasions étaient nombreuses. Que retenir alors de ce match? Simplement que l'équipe de Tunisie n'a pas encore trouvé sa stabilité au milieu du terrain et en attaque principalement. Il reste un dernier match à disputer face au Ghana dimanche prochain et là, Sami Trabelsi devra nous rassurer et fixer définitivement son approche pour l'entrée en matière de la CAN face à l'Algérie.