Depuis quelques années déjà, la qualité de l'enseignement n'est plus ce qu'elle était. Il s'est dégradé au point qu'il est devenu urgent de dénoncer les entraves qui bloquent et paralysent l'action des enseignants qui se plaignent de n'être pas entendus. Tout cela en dépit de leur participation active à toutes les consultations nationales, préalable à la mise en place, entre autres, des nouveaux programmes mis à l'étude. Les enseignants du primaire, du secondaire et du supérieur ont le sentiment d'être méprisés et de compter pour du beurre, autrement dit, pour quantité négligeable. Avec les problèmes inhérents à cette situation qui perdure et qui engage leur avenir quelque peu précaire, vu leur situation matérielle. Déjà certains n'ont pas perçu leurs salaires à cause des conditions de leur recrutement, le cœur n'y est plus malgré la bonne volonté qui est manifeste et évidente de leur part. Aussi, il ne faut pas se plaindre si le niveau de l'apprentissage des langues et des autres matières a considérablement baissé ces dernières années. Il suffit de s'en assurer quand on prend connaissance de ce qui s'écrit en français sur les comptes rendus et rapports faits sur les évènements de l'actualité. La mission de l'enseignant est de transmettre le savoir dans les bonnes règles. Aux ministères de l'Enseignement supérieur et de l'Education d'assurer les conditions propices et favorables pour l'exercice de cette charge en toute quiétude.