Le 10 décembre 2009, le Chef de l'Etat inaugure la ligne de métro La Manouba et ordonne la mise en exploitation immédiate de ce projet. Le 21 juillet 2009, la Chambre des Députés adopte un projet de loi relatif à l'instauration d'une peine de réparation pénale et le développement de mécanismes portant alternative à l'emprisonnement. Dans le programme présidentiel «Ensemble, relevons le défis», le Président de la République rappelle solennellement : «Nous avons fait du Changement une action de réforme permanente, grâce à laquelle nous avons consacré l'Etat de droit et des libertés individuelles et publiques...» Sur le plan international, la Tunisie présente de manière régulière ses rapports aux organisations onusiennes des droits de l'Homme. Notre pays a ratifié également toutes les conventions et tous les accords internationaux relatifs aux droits de l'Homme. Toujours dans ce contexte, la Commission des droits de l'Homme de l'ONU et le Conseil onusien des droits de l'Homme ne cessent de souligner, dans leurs recommandations respectives, que la Tunisie est à l'avant-garde des pays défenseurs, promoteurs et protecteurs des droits de l'Homme. Elevés aux rang de principes constitutionnels, les droits de l'Homme sont, depuis l'avènement du 7 novembre 1987, un combat inlassable, un choix stratégique et un projet de civilisation. En plaçant l'emploi en tête de ses programmes successifs, en érigeant la solidarité en valeur suprême nationale, institutionnelle et morale et en associant la dignité des nations à celle de leurs citoyens, le Président Ben Ali a redonné à l'Homme toute sa place pour qu'il demeure l'ultime finalité de toute œuvre, de toute action et de tout projet de développement. Aussi le droit au travail, à l'éducation, au logement, à la santé, à un environnement sain, au bien-être, à la qualité de la vie et au labeur constitue-t-il en Tunisie une réalité quotidienne qui fait de notre pays une exception dans son environnement régional, continental et mondial. A un moment où, au Nord comme au Sud, les conditions de vie se détériorent, les salaires sans cesse revus à la baisse, les libertés se rétrécissent et les horizons se referment, la Tunisie renforce ses acquis, conforte ses positions et accumule les performances à tous les niveaux. A une époque où les crises se multiplient et les fossés se creusent chaque jour davantage tant entre le Nord et le Sud qu'au sein des nations les plus développées, notre pays n'a jamais autant engrangé de mégaprojets et accumulé autant de performances. Aujourd'hui, jamais la voix de la Tunisie n'a été autant écoutée, sollicitée et prise en considération. Sur les plans économique, social, culturel, éducationnel ou administratif, le modèle de développement tunisien est désormais une référence pour tous les peuples en quête d'un avenir meilleur. Au niveau politique, des droits de l'Homme, des droits de la femme, de l'enfant et de la famille, de toutes les catégories vulnérables ou même des droits des détenus, la Tunisie incarne l'espoir, symbolise la tolérance et reflète le mieux-vivre ensemble. C'est que les droits de l'Homme dans notre pays sont des valeurs sacrées dont l'ultime finalité est l'Homme, sa dignité, son bien-être, l'épanouissement de son identité et de sa liberté. Et c'est à travers cette approche cohérente que l'on peut saisir, à sa juste valeur, l'évolution harmonieuse et heureuse de la société tunisienne où toutes les régions, toutes les générations et toutes les couches sociales confondues se relaient de manière solidaire et collective pour davantage de progrès, de bien-être et de liberté. La conquête des droits de l'Homme en Tunisie est un projet de civilisation qui vise à inscrire, sans retour, la Tunisie dans le monde moderne de la production, de la création et de l'intelligence. Convaincu, en effet, que l'homme ne peut donner le meilleur de lui-même et ne peut exceller qu'en étant digne et libre, le Président Ben Ali mène, depuis plus de deux décennies, un combat héroïque pour asseoir les droits de l'Homme et les libertés sur des bases solides. Consciente que la liberté d'opinion et d'expression ne peut s'épanouir qu'en réduisant au maximum toutes les poches de pauvreté et toute forme de marginalisation, la Tunisie du Changement a réussi avec grand éclat à combattre le fléau de la pauvreté qui est à l'origine de tous les fléaux et de tous les maux de l'humanité. Les droits de l'Homme ne peuvent également s'épanouir que dans le respect de la primauté de la loi. L'histoire nous enseigne, en effet, que l'anarchie n'a jamais été source ni de liberté, ni de progrès ni de développement aussi bien pour les Etats que pour les individus. Certes, la démocratie permet à tous de s'exprimer mais elle ne peut être l'otage, au nom du respect des droits de l'Homme, de groupuscules dont les idéaux n'ont, d'ailleurs, jamais porté dans leur cœur les valeurs démocratiques et les grandes causes de l'humanité. L'adoption à l'unanimité de l'initiative du Chef de l'Etat par l'Assemblée générale des Nations unies pour que l'année 2010 soit celle de la jeunesse mondiale est, à cet égard, un nouveau témoignage édifiant de la grande estime que voue la communauté internationale à la Tunisie et à son Président. Ce vibrant hommage à la Tunisie est une parfaite illustration de la réussite de la Tunisie dans son combat et ses appels pour que les droits de l'Homme et leur protection soient un engagement mondial des plus nobles, incompatible avec la notion de deux poids et deux mesures où tous les peuples, tous les individus et tous les citoyens du monde ont droit à la dignité, à l'identité et au progrès de l'humanité.