Taoukik Dabbabi, conseiller auprès du ministre de l'Intérieur, a confirmé, hier, sa démission pour des raisons de santé, et a formellement démenti les informations publiées par certains journaux qui l'ont liée à la découverte d'un appareil sécuritaire parallèle au sein du ministère. «Au fait, je n'ai pas démissionné, j'ai juste quitté le ministère où j'occupais le poste de conseiller du ministre depuis septembre 2012. J'ai cessé de travailler pour des raisons personnelles et de santé», a-t-il tenu à préciser en se déplaçant dans la soirée au siège l'agence TAP. «Mon médecin traitant m'a conseillé de quitter le travail et d'observer le repos après les examens médicaux que j'ai subis», a-t-il expliqué. Le porte-parole officiel du ministère de l'Intérieur, Khaled Tarrouche, avait affirmé plus tôt dans la journée que «Taoufik Dabbabi a démissionné de son poste pour des raisons de santé», et démenti les motifs présentés par les médias évoquant la découverte d'un appareil sécuritaire parallèle. Taoufik Dabbabi a dénoncé l'article paru sur le journal en ligne «Business News» où il est accusé d'être l'instigateur d'une liste de 42 cadres sécuritaires limogés sous Farhat Rajhi. «Comment aurais-je pu être l'instigateur de la liste alors que j'étais parmi les cadres limogés», a-t-il lancé, affirmant avoir été limogé à l'époque parce qu'il s'était opposé à la liste et «en raison de certaines positions et autres dossiers».