Les recherches se poursuivent pour retrouver les individus impliqués dans les troubles survenus, jeudi, dans les villes de Sabbala et de Sidi Bouzid à la suite desquels deux agents de sécurité ont été blessés. Une source du district de la sécurité nationale de Sidi Bouzid a indiqué, dans une déclaration au correspondant de l'agence TAP, que les recherches qui se sont déroulées à la mosquée Errahma où il était supposé que les individus impliqués s'étaient réfugiés «n'ont abouti à rien», ajoutant que les accusés, qui sont au nombre de trois ou quatre, n'ont pas été arrêtés. La même source a ajouté que «les membres proches des individus concernés ont entravé le travail des forces de sécurité lors des échanges de tirs devant la mosquée». Elle a, en outre, refusé de donner des informations autour des rumeurs qui circulent concernant la mort ou une grave blessure d'un des individus impliqués «du fait que cela peut porter préjudice au déroulement de l'enquête». D'autre part, la voiture abandonnée par les malfaiteurs a été emmenée au secteur de la sécurité et les enquêteurs ont trouvé à l'intérieur des treillis et des chaussures militaires, des gilets pare-balles, des téléphones cellulaires, une tente en plastique, des jumelles à infrarouge, ainsi que d'autres équipements. Des impacts de balles sont, en outre, visibles sur la vitre arrière de la voiture. Un groupe armé avait tiré, jeudi après-midi, des coups de feu dans la ville de Sabbala et il avait été pourchassé par les agents de sécurité, avant que des membres de la bande entrent dans la ville de Sidi Bouzid à bord d'une voiture Alfa Romeo. Lorsque les agents de sécurité avaient tenté d'arrêter la voiture, les fugitifs avaient tiré des coups de feu et s'étaient réfugiés, par la suite, à la mosquée Errahma. Deux agents avaient été blessés, l'un à l'épaule et l'autre à la main.