Les Cabistes vont vite savoir ce qu'ils valent sur le plan continental Disputer des matches aussi intenses et aussi décisifs en un laps de temps court comme l'a fait le CAB jusqu'ici nécessite des moyens conséquents. Or, on sait que l'effectif cabiste est limité pour pouvoir supporter l'endurance et la pression. En effet, les camarades de Farouk Ben Mustapha auront à affronter successivement le Dynamos Zimbabwé en Ligue des champions africaine, l'ASM à La Marsa et l'EST à Tunis puis il ira jouer chez l'adversaire africain le match retour. Excusez du peu! Mettre le paquet On ne peut exiger dans de telles conditions des miracles de la part des hommes de Kebaïer. Etre présent sur plusieurs fronts n'est pas chose aisée. Et, chaque compétitieur, qui se trouve sollicité de la sorte, le vérifie à ses dépens. Au CAB, on fait ce que l'on peut pour honorer de la meilleure manière ses engagements. Le week-end prochain, les «Jaune et Noir» essaieront de faire encore mieux que lors du match aller à Radès contre Al Ittihad de Libye. «Le Dynamos Zimbabwé est un adversaire habitué à ce genre de compétition. Le CAB, lui non plus, ne manque pas d'arguments et il l'a prouvé lors de la 2e manche, contre Al Ittihad de Libye. Il tient son destin entre ses mains. Il est donc appelé à faire le plein au match aller à Bizerte pour espérer une qualification lors du match retour chez l'adversaire. Toutefois, je crains que la multiplication des rencontres reportées n'entrave la bonne marche de l'équipe nordiste. Il faut être vraiment costaud pour pouvoir jongler avec cette situation», nous dit Hosni Zouaoui, ex-Cabiste des années 80 et actuellement entraîneur au Bahreïn. On sait que rien n'est évident dans ce genre de match. On se rappelle encore l'épopée africaine du CAB dans les années 80 et les difficultés rencontrées dans les matches «retour» disputés chez l'adversaire en Afrique. Et pourtant, le club nordiste avait comme joueurs en défense Dziri, Baratli, Challouf, Zouaoui et autres Ben Doulet et Mokrani, de solides «gaillards» difficiles à franchir. C'est dire à quel point une avance rassurante à domicile est souhaitée. Il faudrait tout simplement mettre le paquet, les conditions de réussite devant être réunies. De ce côté-là, nous ne doutons pas de la bonne volonté du comité directeur, lequel ne lésinera certainement pas sur les moyens, un effort supplémentaire s'imposant.