Deux listes seulement ont été retenues pour l'élection du nouveau bureau fédéral de la Fédération tunisienne d'Athlétisme dont l'assemblée générale élective aura lieu le 23 mars prochain. Le président actuel, Zied Barbouche, se présentera à la tête d'une liste composée de membres qui ont des liens directs avec l'athlétisme: anciens athlètes, ainsi que des experts en dopage, en finances, en communication, en marketing et en sponsoring. La deuxième liste, présidée par Souheil Nabli, nourrit pratiquement presque les mêmes ambitions, mais les méthodes de travail différent. Forcément... Quant à la liste qui a été refusée, elle était présidée par Ridha Sahali. La date du 23 mars pourrait constituer un tournant important pour l'athlétisme tunisien qui a plus que jamais besoin de se relancer et surtout de se démarquer des anciennes procédures qui l'avaient empêché durant de longues années d'évoluer, et surtout d'accéder à un palier supérieur. Il n'est jamais trop tard, sommes-nous tentés d'affirmer, eu égard notamment à la volonté qui anime les candidats des deux listes. Une volonté qui se traduit par la nécessité de rompre avec le passé et de mettre en place une stratégie qui prend en considération l'immédiat et le long terme. Chaque liste présente un programme de travail qui se veut novateur et qui est destiné, de l'avis de ses investigateurs, à donner un nouveau souffle à l'athlétisme tunisien. A quelque jours de la tenue de l'assemblée générale élective, l'athlétisme tunisien commence à retenir son souffle. Il y a de quoi dans la mesure où c'est tout l'avenir d'une discipline, chère non seulement à ses adeptes, mais à tous les sportifs tunisiens, qui est désormais en jeu. Reste qu'indépendamment des vainqueurs et des perdants, c'est l'intérêt de l'athlétisme qui devrait primer, loin de toutes les considérations personnelles et électorales. Dans le cadre de la politique de formation et de recyclage des techniciens et des encadreurs techniques, la direction technique a organisé un séminaire réservé aux entraîneurs de demi-fond et de marche. Le sport scolaire vivier de l'athlétisme Quarante entraîneurs venus des différentes régions du pays ont pu assister à des conférences et des communications données par des techniciens spécialistes en la matière, ainsi que des professeurs en sport. L'intervention de Hassen Fadhlaoui a tourné autour des méthodes d'entraînement dites inter mi-temps. Pour sa part, Souha Khedher, docteur en sport à l'Institut du Kef, a parlé des techniques de la préparation mentale. Enfin, le directeur technique Khemais Ben Gamra s'est penché sur le bilan de la saison de cross country et la participation des athlètes tunisiens aux différentes compétitions de demi-fond. Tous les résultats de la saison 2012 ont été étudiés à la loupe. Le programme de travail de la direction technique ne s'arrêtera pas là. Il s'étalera sur une série de séminaires qui seront réservés successivement à la vitesse, la haie, le lancer et le saut. En dépit d'un relâchement auquel on n'arrive pas encore à trouver une explication, le sport scolaire demeure l'un des viviers les plus importants de l'athlétisme tunisien. D'ailleurs, la fédération internationale insiste sur les recommandations nécessitant la promotion de la pratique de l'athlétisme dans les établissements scolaires. C'est ainsi qu'un programme baptisé Kids Athlétics et destiné aux jeunes susceptibles d'être promus à une carrière d'athlète a déjà vu le jour. Ce projet qui s'étale sur le long terme est soutenu par le ministère de la Jeunesse et des Sports, ainsi que la Fédération tunisienne du sport scolaire. Des journées de détection ont eu lieu dans certaines régions du pays. D'autres suivront dans le cadre d'une opération de sensibilisation pour la promotion de cette discipline, essentiellement dans les régions qui s'y prêtent le plus avec la collaboration des inspecteurs d'éducation physique.