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Moisson d'or pour la Cité nationale sportive
Boxe : Championnat de Tunisie de boxe féminine
Publié dans La Presse de Tunisie le 04 - 04 - 2013

D'abord un simple rappel : la boxe féminine dans sa version amateur existe en Tunisie depuis 2005 (date du premier combat officiel sur le ring d'El Menzah). Depuis, elle a connu des hauts et des bas, plutôt des bas que des hauts. Mais tant bien que mal et grâce à la volonté des athlètes, la Tunisie a pu réaliser quelques exploits sur le plan africain et mondial avec notamment la médaille de bronze remportée par Rym Jouini lors des championnats du monde de Barbados. La dernière participation des Tunisiennes fut lors des Jeux olympiques de Londres avec la même Rym Jouini et Marwa Rahali, parties sur fond de conseil de discipline et d'incompatibilité de caractère avec le staff technique et, du coup, rentrées bredouilles. Victimes de leurs caractères et d'un manque de communication flagrant, Rym et Marwa ne font plus partie des «boxeuses étoiles» ni dans leur club ni en équipe nationale. Et c'est dans ce sens que le championnat de Tunisie de boxe féminine, qui vient d'avoir lieu, devient intéressant car c'est là qu'on va pouvoir constater si la relève est assurée.
Onze clubs venant de toute la Tunisie ont donc participé à ce championnat sous forme de tournoi géré par le délégué Hassan Boughanmi, qui a donné à cette rencontre des allures de festival. 26 boxeuses se sont affrontées sans flancher jusqu'au bout. Résultat des courses : 6 médailles d'or pour la Cité nationale sportive, encadrée par Ridha Jaâfar et Taoufik Guedri et qui décroche la première place, suivie à la deuxième place du club militaire de Béja, encadré par Lazhar Atouani. La troisième place sera occupée par le club Badr El Aïn, encadré par Ali Trabelsi. Selon l'entraîneur national Khemaïs Refaï, le niveau a été globalement plus que moyen, «mais on a vu des éléments féminins qui se sont vraiment distingués et qui peuvent avoir de l'avenir dans ce sport». Selon Hammadi Chargui, ex-entraîneur de l'équipe nationale, «le niveau des jeunes filles a effectué un saut en termes de qualité. Cela prouve qu'il y a un travail de fond dans les clubs, mais c'est lorsque ces boxeuses arrivent en équipe nationale que leur niveau commence à baisser. Pourquoi? Parce que c'est le paradoxe de l'équipe nationale féminine». Paradoxe ? Effectivement, car selon l'entraîneur de boxe féminine de la Cité nationale, principal pourvoyeur de l'équipe nationale, il y aurait un problème d'encadrement technique à résoudre: l'équipe nationale féminine n'a jamais existé de manière indépendante et a toujours été attelée à l'équipe masculine ! En fait, il n'y a jamais eu plus de deux boxeuses dans l'équipe en question et qui s'entraînent avec les garçons alors qu'on devrait avoir les dix poids requis pour la boxe féminine... Les autres boxeuses inscrites dans l'élite, on ne les voit qu'à l'occasion des stages organisés à la maison du Rugby. Certains poussent le bouchon jusqu'à dire que l'équipe nationale féminine est une équipe «fantôme», mais cela reste à vérifier. Les mêmes reprochent au président de la fédération de ne pas avoir assisté à la finale de ce championnat ô combien important pour la boxe féminine. Une absence très remarquée et très critiquée dans le milieu de la boxe qui commence à formuler des réserves et des interrogations par rapport au travail de la fédération qui, semble-t-il, est en train de vivre une crise interne qui serait le résultat d'un malentendu entre le président et certains membres. Nous vérifierons cela dans un prochain article où nous poserons le problème de la version APB et WSB de la boxe professionnelle dont l'avenir n'est pas encore clair en Tunisie. Pour revenir à la boxe féminine, nous dirons que ce championnat a permis de découvrir des talents, mais après ? Continuera-t-on à gérer la boxe féminine sans lui donner son indépendance, la place qui lui sied et le staff technique qu'il lui faut ? Car à tout prendre, qu'est-ce qui manque à nos boxeuses ? Un canal de communication qui ne soit pas de haut en bas. Des entraîneurs qui ne cultivent pas une relation froide de «formateur-formé» mais qui construisent le rapport sur la passion du noble art et qui mettent ces boxeuses dans des conditions qui leur permettent de réaliser leur rêve de devenir championnes. Bref, des entraîneurs capables de fédérer ces jeunes filles au lieu de les diviser. Et pour couronner le tout, multiplier les compétitions internationales. Pour le moment, nous attendons.

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