Le gouvernement provisoire examine «la possibilité d'adopter une loi de finances complémentaire, en raison de la révision à la baisse du taux de croissance du pays et du contexte économique national et international», a affirmé hier le ministre des Finances, Elyes Fakhfakh. Il a indiqué, dans une déclaration à l'Agence TAP, «que le recours à une loi de finances complémentaire au cours du deuxième semestre 2013 est dicté par plusieurs facteurs, dont notamment la révision du taux de croissance de 4,5% (prévu initialement) à 4% et le contexte économique national et international». L'adoption d'un budget complémentaire intervient après l'adoption, dernièrement, de nouvelles mesures portant notamment sur l'injection de ressources financières supplémentaires d'environ 400 millions de dinars (MD) pour la recapitalisation des banques publiques tunisiennes, contre un montant de 100 MD prévu au départ, outre un reliquat provenant du budget de 2012 et qui n'a pas été inscrit au budget de l'exercice 2013.